11 septembre

David Ralin

11 septembre New York pleure ses tours jumelles.

Emportées par la haine d'oiseaux de chair et d'acier

De la foudre emprisonnée a fait jaillir le feu du ciel

Transformés en bombe humaine ils ont éteint d'une étincelle

Mortelle cette cité dans le fracas immonde de l'obscurité

Marqué à jamais ce corps muselé devenu l'épicentre des apostrophes

Des catastrophes qui transformeront le monde entier.

La terre en tremble encore adieu world trade center

Cette fissure indélébile faisant vaciller la statue de la liberté

A marqué la fin de ton immunité présumée.

De ce nuage de fumée chargé de larmes, de sang et d'effroi

Comme les feuilles en automne, les flocons de décembre

S'égrène la chute frénétique des corps envoutés,

Des cendres de tranches de vie, aux appels des adieux

En nombre au milieu de ces ombres capturées par ces fous de dieu

Transformant l'air de cette ville comme Babylone aire du royaume du diable

A chaque étage des visages marqués de douleur de ce carnage pour s'échapper des flammes,

Souillés de quatre avions kamikazes sur Manhattan.

Dans ce ballet psychédélique pour se retrouver six pieds sous terre

La vie s'est écrasée, les tours une fois effondrées dans un tintamarre insupportable.

Il ne reste plus qu'aux âmes à gravir les marches des sacrifiés

Vers le ciel pour trouver un semblant de paix, hanter de cauchemars berbères les rescapés.

La bannière étoilée s'est revêtue d'un voile mortuaire bafoué des prières d'illuminés

Ton esprit s'est embrouillé, ton cœur s'est arrêté.

Mais garde en toi ces images, ne tourne pas la page

D'un mémorial commémore la mémoire de ces hommes d'honneur

Qui ont respiré cet attentat leurs derniers souffles, dernières heures

Ont fait don de leur vie pour leur patrie…………..

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