20 Octobre 2018

pierreantoine

Marine Le Pen le soir du Débat face à Emmanuel Macron.

J'ai le plus grand mal à feindre de bavarder avec elle, de m'intéresser à sa conversation.

Nullement fuyante, elle fait face fièrement à tous et à toutes, ce qui la rapproche de son père.

Elle me dit vouloir éviter à tout prix de parler de lui, ce soir. "Est-ce qu'il y a quelque chose ? Si Macron m'attaque sur mon père...

Qu'est-ce que je dois dire ?"

Avarice obscène. Mme Le Pen est naturellement concierge. Plébéienne, un peu violente,mais avec le sourire. Indifférence superbe à l'Universel; le plus infime qu'en dira-t-on en revanche la passionne infiniment.

Des penchants parfaitement assumés à la vulgarité, une vulgarité atroce.

Elle se défend assez mal contre ses penchants les plus infects.

L'heure fatidique approche. Nous ne nous disons plus que des choses nécessaires.

(...)


La Russie se dirige sûrement vers l'hégémonie absolue sur la terre, comme l'Angleterre de Georges III, au temps de la Révolution Américaine.

C'était alors un phénomène inouï, et radicalement neuf.


L'Amérique n'est plus qu'un tragique lieu de sang, un enfer jusque là inconnu.

C'est une formidable explosion, qui l'emporte vers la mort, la disparition définitive, qui l'emporte au fond vers sa vérité définitive.

Goût de la chair brûlée, de ces morts silencieuses et froides, de ces orgies de meurtres d'assassinats sanglants, inhumaines.

Les balles qui percent les poitrines Yankees me semblent plus vivantes que des millions de vies. Des balles dont le métal est sacré.

Des balles prévisibles, qui poursuivent leurs trajectoires à travers les poitrines américaines, celles des 50 Etats, inarrêtables.

Ce soir, je suis fier d'avoir du sang sur les mains.


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