Entre parenthèses.

ereth

J'aurais des pages à t'écrire, pour que tu goûtes au velouté abscons de l'Amour. Dans ma chair demeurait, demeurant, somnolant un sourire dans le silence. Broyé par le vide, saigné de maux, de sentiments. Futilité humaine, désespère l'Artiste qui crée, sculpte autour d'un visage, sa perfection. Mariné dans la gourmandise qu'est la douleur, amère. Mais si délicieuse. Souffrance confortable, méfiance ironique, et les diables qui rient de leurs sarcasmes. Violence étrangère, que le monde m'ait donné, la douce perversion. Des rêves à détruire, non par vengeance mais pour la réalité. Inégalable à la vision du monde.
Et tu danses nue à la pluie, la ravissant de tes courbes. Le désirant, la désirante, suintant de tous les pores : ton corps. Ravagé par la douleur, marqué de désirs malsains. Le myocarde essoufflé par la chute, la chair de poule de l'encéphale jusqu'aux tendons calcanéens. Sans grand chose entre : le néant.
Ni espoir, ni joie pour te faire revivre. Déclarée morte, l'adrénaline dans les veines. La peau que le passé jaunit, ou peut-être bien le présent qui la pourrit. L'âme en pleurs, en fleur, parfumé de puanteur. Et la Fin encrée sur un corps amoché, vieillit, absorbé par la Vie.
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