A la beauté de la vie

aile68

Poussières qui dansent dans un soleil clair au coeur d'un été merveilleux. Saule-pleureur au bord de l'eau qui prend le frais, laisser passer le temps, reporter à demain ce qu'on doit faire aujourd'hui. Vacances, week-end, RTT, rien dans la tête, que le bruit de l'eau sous la brise  légère, la musique de la radio en sourdine, et tout à l'heure le match de foot. Farniente, dolce vita, des mots italiens qui me vont bien. Sentir le bonheur dans le pré, dans les champs de coquelicots, tourner les pages d'un vieux roman installée dans un transat. Le samedi en été ressemble à un jour férié. Tenir son agenda fermé, profiter de la douceur du jour, rêver de la Provence et de ses vieilles pierres, du miel et de la lavande. Marchés artisanaux à la beauté saine et bio, petits savons mignons parfumés à l'abricot et à la pêche. J'ai dix ans, j'ai vingt ans quand je goûte aux saveurs des produits de la ferme et de la campagne. Source de jouvence miraculeuse, baignades régénérantes, mieux que toutes ces crèmes de salle de bain. 

Poussières qui dansent dans un soleil clair au coeur d'un été merveilleux. On baisse la garde, on se laisse aller au fil de l'eau, se laisser caresser le dos par les branches du saule-pleureur. C'est beau, c'est un rêve qui sent bon la nature. Laisser les paroles devenir des murmures caressants et la musique une ode à la beauté de la vie.  

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