Acropole fleurie
Christian Le Meur
Réfugié dans un cocon d'anges protecteurs
Je me rassasie du miel
Des jours bénis
Des nuits au parfum charnel.
Sur la solide branche de la paresse bienheureuse
Je tisse la toile de mon existence.
Elle : Penses-tu, mon amour , qu'effectuer l'inventaire de notre quotidien, dénaturerait ce monde par nous crée ?
Le verbe se retire.
Sur un espace fertile
Je sème la graine de félicité.
Elle germe, croît
Jusqu'à devenir ce majestueux arbre de vie.
Ce sanctuaire refuge
Havre d'éternité .
Elle :Je t'en prie mon amour,révèle moi le chemin des certitudes !
Sa supplique, perturbant le cheminement de mes rêves
M'entraîne dans le vide
Fugace éveil de la conscience
Qui m'oblige à emprunter la passerelle de l'entre-deux mondes ;
A l'autre bout
Cet univers de lassitude qui accentue la rancœur
Et tarit le suc
Pour moi vitale,
De ses élans de tendresse.