America, America!

Ere américaine, les Rocheuses, les Indiens et les cow-boys, le Far-West en tridimentionnel, pur-sangs dans le désert de l'Arizona, Salt Lake City. Ouest américain, sauvage et rebelle, Monument Valley, la beauté à l'état pur, terre orange, ça reste un rêve pour moi, une réalité où j'irai jamais.

New York, Manhattan, Brooklin, grands films, Woody Allen, actrices oubliées, Al pacino, Robert de Niro, Dustin Hoffman, ces acteurs qui ont bercé mon adolescence, je les vois avec tant d'émotion dans l'âme, ils font tilt dans mon coeur, me transforment en midinette. Toile blanche, grand écran, ça fait combien de temps que je suis pas allée au cinéma voir un vrai polar? Rire devant un western spaghetti, Le Bon, la Brute et le Truand ou Joe Pesci dans Les Affranchis. Pas mal de films américains ont la teneur d'un lingot d'or, un vrai moment de plaisir dans une vie simple ou compliquée. Autant en emporte le vent, premier Oscar du second rôle pour une actrice de couleur, le beau Sydney Poitier et son premier Oscar du meilleur acteur pour un acteur de couleur, je trouve ça beau, édifiant. Oh c'est sûr l'Amérique a beaucoup de défauts, mais quel état n'en a pas? Racisme, nationalisme, pauvreté, et j'en passe. Mais rêvons tant qu'il y a de la vie et des bons films américains, je ne parle pas de cette mélasse américaine, bons sentiments dégoulinants, héroïsme à deux balles. Non, je parle d'un cinéma de qualité, qui existe encore et qui fait vivre notre imaginaire. Le mythe américain? Hélas! Il en a pris un coup, un bien mauvais coup, mais on peut continuer à rêver devant un bon film qui nous évade, nous entraîne ailleurs.