Anch'io

calx

L'onde meurtrie et le souvenir de ses lèvres

 Quand l'aube se lève déjà endolorie

 Les matins de ta grandeur

 Se noient dans l'ennui

Tu aimerais embrasser l'éternité

Cette caresse se teintant d'oubli

 Et le souffle de l'amer

Flattant ton mépris

 Dans l'ombre d'un double nostalgique

 Et de mélodies inventées

 Tu te rêves corsaire désabusé

 Perdu dans ces teintes tragiques

 Puisque le sens éhonté

 De cette danse lancinante

 N'existe que par toi

 Pourquoi ne pas l'oublier?

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