ANNA 2

Phrases extraites de quelques bouquins en souffrance. (A paraître, peut-être, si un Editeur leur donne vie.)

Si tout cela ne vaut pas le coup d'être dit, que dire alors de l'écrire ?

Le comble pour un nazi, c'est de s'endormir du sommeil du Juste. (« 1972 » Policier.)

On ne gagne pas sa vie en écrivant, on la perd à vivre par procuration dans des personnages de papier. (« Guédelon » Nouvelles policières.)

Qui sommes-nous tous, pour juger des attitudes de chacun, c'est pourtant ce que nous faisons communément la plupart du temps. (« 1972 » policier.)

On ne vit qu'une fois, ce qui est relativement pratique puisqu'on ne meurt qu'une seule fois aussi.

Il est des formules qui font rire peut être, dans son petit monde, mais qu'il ne faut surtout pas répéter dans le monde.

Les bestioles à ailes, s'envolèrent, les bestioles à pattes détalèrent et les bestioles à rien rampèrent. («Sanson, l'île sans nom» Aventure.)

Je suis patient, mais je n'aime pas attendre.

En Amour, on se ment, plus qu'on ne ment.

Je suis à jeun immobilier le matin, l'après-midi, je suis bourré.

J'ai l'odeur qui ne sent pas.

Ne t'inquiète pas si je te quitte c'est pour une autre, personnellement, je n'ai strictement rien à te reprocher.

Sa maladresse est héréditaire côté couilles.

(Au sujet d'une résistance de grille-pain)

Il y en a une qui résiste, l'autre qui collabore.

Quand on s'appelle Fernandel, on n'a pas besoin de prénom.

Quand on s'appelle Renaud on n'a pas besoin de nom.

Quand on s'appelle Gros Con, on n'a pas besoin d'être appelé.

La coquetterie pour les femmes reste une qualité, tant qu'elles ne deviennent pas coquettes.