Apprivoiser le silence

apothecades

Pourquoi vouloir apprivoiser le silence,

Moi qui suit au milieu de cette folle danse,

L'idée d'être muet est déjà un calvaire,

Comment alors me demander de me taire...


Je suis déjà dans l'ombre de ton ombre,

Et ces moments me rendent sombre,

Envahit de douleur et d'incompréhension,

Toi qui a fait chez moi une révolution...


Il m'a fallu du temps pour y voir l'intérêt,

Si loin de toi et de tes nombreux attraits,

L'absence est en effet une source de désir,

Elle est intarissable et mère de plaisirs...


A bien y réfléchir, c'est la meilleure place,

Tellement loin du quotidien qui nous agace,

Lorsque je te retrouve et que tu es à moi,

Libérée de tes chaines, je te met en émoi...


J'aime te voir à genoux, c'était une prière,

Me donner du plaisir, toi qui en est si fière,

Et tes yeux malicieux trahissent tes désirs,

J'y lis passionnément comment te faire jouir...


Avec toi je revis, parfois même je découvre,

Le joli spectacle de ta belle fleur qui s'ouvre,

Le plaisir de venir dans le creux de tes reins,

Te caresser ainsi, un merveilleux dessein...


Et nos corps qui s'épousent à l'unisson,

Je te serre contre moi dans l'ultime frisson,

Pour me laisser aller à un bonheur intense,

Je sais que je voudrai une dernière danse...


Le silence est complice de notre belle histoire,

Celle de deux amants qui veulent se revoir,

Dans le plus grand secret, telle est la condition,

Pour les laisser ainsi profiter de ces émotions...

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