Athée de la politique

Jean Claude Blanc

inspiré de Michel Onfray philosophe, politique religion en ce pays en détresse...à qui se vouer désormais, le sage citoyen préfère s'en abstenir

                               Athée de la Politique

Cette fois la messe est dite, athée de la Politique

Je n'irai plus voter pour toute cette clique

Qu'ils soient de Droite, de Gauche, convoitant l'Elysée

Pas un pour sauver l'autre, dans le même panier

Ignorant qui choisir, on prend le moins mauvais

Macron n'est qu'un essai pas encore transformé

 

En renversant la table a emmêlé ses pions

Accepte le tout-venant pour régner en patron

La République en marche une armée de troufions

Devant lui obéir, le doigt sur le pantalon

Sinon virés d'office en cas de quand dira-t-on

Potaches bien élevés, apprennent leur leçon

Pour abuser la France, en faut de ces amateurs

En cette rentrée des classent affutent législation

Afin nous pondre des lois, programmant la rigueur

 

Fallait les délurer ces veinards vainqueurs

N'ayant aucune idée de ce qui les attendait

Sachant que depuis des mois, cossards manquant d'ardeur

Doivent boucler leur cartable, encore illuminés

Surtout fermer leur boite, sans jamais rouspéter

Mais tout prévu d'avance, pour leur porter secours

Manuel maitre d'école, va leur donner des cours

C'est la moindre des choses pour ces ânes députés

Qui devront se frotter à la minorité

Se faire enguirlander, innocents pleins de bonté

Par les extrêmes de tous bords qui n'ont pas de pitié

 

C'est vrai que depuis le début, n'ont fait guère de prouesses

Certains rois de la gaffe, inexpérimentés

Si bien qu'ils méritent qu'on leur botte les fesses

Proférant des injures le micro allumé

Hélas parmi eux, on compte des experts

Pas des perdreaux de l'année, que ces élus d'hier

Se trouvent réunis sous la même bannière

Ne peut que les amuser, ces gratos séminaires

S'y rendent de mauvaise grâce pour plaire à Jupiter

Ce nouveau Président, qui se disait coriace

Pour défendre la Nation, le drapeau, les frontières

Voilà qu'il nous pigeonne, en dévoilant sa face

Comme de ses prédécesseurs, identiques prières

Pour son royaume déchu, bienheureux de sa place

 

A appris à l'ENA, l'art de déléguer

En mettant en avant, fusible premier ministre

A lui de prendre des coups, qu'on lui administre

Ne vont pas se gêner les citoyens lésés

Ainsi en quelques semaines, a réussi l'exploit

Se faire détester par les gus sans emploi

Fonctionnaires, retraités, paysans, ouvriers

Ne suffit plus de marcher, en tête, galoper

 

Octobre s'annonce duraille selon railleurs sondeurs

Qui pour l'agacer et le faire rugir

Le sermonnent les médias, sans doute bienfaiteurs

Dans sa manche l'initient à prévoir le pire

 

Pauvre Chef de l'Etat, tellement de choses à faire

Aller serrer les louches à ceux des chemins de de fer

Se déguiser en blaireau, en levant haut son verre

Piloter un coucou, un TGV d'enfer

Un tracteur, un vélo, mais jamais un scooter…

Y'en a qu'ont essayé, les quatre fers en l'air

 

Ce type est un robot, marne ses nuits entières

Ramant sa vie durant, faisant fi de ses galères

Mais beaucoup moins ardent pour rencontrer les gueux

Ces masses laborieuses au salaire précaire

L'invitent ses conseillers, pas attiser le feu

De ces laissés pour compte, qui bouillonnent de colère

 

Aussi ses aliénés, se doit les entrainer

A ouvrir leur gueule, chaque jour à l'Assemblée

Car les insoumis, la bande à Mélenchon

Leurs feront pas de cadeau, presseurs de citron

S'apprêtent les accueillir, afin de leur faire front

En a pris pour 5 ans, il peut voir venir

Se trompe énormément, de suite doit réagir

Mais manque de soutiens, faiblards ses copains

Alors à lui-seul, mitonne son destin

Mais sont pas mieux vernis, ceux qui lui cherchent des noises

Socialos moribonds, républicains la poisse

Ne reste que Mélenchon, la blonde qui pavoise

Quelle chance pour ce génie, le peuple s'en délasse

 

Permettez-moi ce soir de ramener ma fraise

Suis pas son populo, que cela lui déplaise

Bien assez de moi-même, garder mon libre arbitre

Les idoles de plâtre, miraculeux épitres

Logique m'en écarter, de ces assemblées de pitres

 

Politique, Religion, de la même chapelle

Les premiers communiants se font la courte échelle

Les uns avec les règles, les autres munis missels

Laïcité hélas, en perte de vitesse

Ainsi va à vau l'eau la Patrie qui régresse

En l'occurrence païen, dès lors sur la piste

De mes frères solidaires, candide humaniste

Combien même traiter de fichu idéaliste

Ne cesserai jamais de crier « mort aux cuistres »

 

Cette fois c'est du sérieux, s'emmêlent les pinceaux

Libéraux démocrates, se changent en dévots

Les insoumis vénèrent, les pavés, le chaos

A part la Marine, qu'honore Jeanne la Pucelle

Profane en la matière, m'éloigne de ce bordel

Plus de rouge à ma lanterne, se font rares les cocos

 

Souverainiste, gaulliste ma boutique éclairée

Qui tarde à renaitre, blasphémée outragée

Alors vais m'abstenir faute d'en être privé

Qu'ils fassent leur popote entre eux ces jeunes élus

Qui voudrait nous faire croire en leur petit Jésus

Manuel et consorts pétris de tant de vertus

La paix soit sur ce monde de sombres m'as-tu vu

Athées et mécréants, y va de notre salut

Sans aucun parti pris de grenouillages qui puent

Ma seule religion, plus me casser le cul JC Blanc sept 2017 (cf Onfray)

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