Athée de la politique
Jean Claude Blanc
Athée de la Politique
Cette fois la messe est dite, athée de la Politique
Je n'irai plus voter pour toute cette clique
Qu'ils soient de Droite, de Gauche, convoitant l'Elysée
Pas un pour sauver l'autre, dans le même panier
Ignorant qui choisir, on prend le moins mauvais
Macron n'est qu'un essai pas encore transformé
En renversant la table a emmêlé ses pions
Accepte le tout-venant pour régner en patron
La République en marche une armée de troufions
Devant lui obéir, le doigt sur le pantalon
Sinon virés d'office en cas de quand dira-t-on
Potaches bien élevés, apprennent leur leçon
Pour abuser la France, en faut de ces amateurs
En cette rentrée des classent affutent législation
Afin nous pondre des lois, programmant la rigueur
Fallait les délurer ces veinards vainqueurs
N'ayant aucune idée de ce qui les attendait
Sachant que depuis des mois, cossards manquant d'ardeur
Doivent boucler leur cartable, encore illuminés
Surtout fermer leur boite, sans jamais rouspéter
Mais tout prévu d'avance, pour leur porter secours
Manuel maitre d'école, va leur donner des cours
C'est la moindre des choses pour ces ânes députés
Qui devront se frotter à la minorité
Se faire enguirlander, innocents pleins de bonté
Par les extrêmes de tous bords qui n'ont pas de pitié
C'est vrai que depuis le début, n'ont fait guère de prouesses
Certains rois de la gaffe, inexpérimentés
Si bien qu'ils méritent qu'on leur botte les fesses
Proférant des injures le micro allumé
Hélas parmi eux, on compte des experts
Pas des perdreaux de l'année, que ces élus d'hier
Se trouvent réunis sous la même bannière
Ne peut que les amuser, ces gratos séminaires
S'y rendent de mauvaise grâce pour plaire à Jupiter
Ce nouveau Président, qui se disait coriace
Pour défendre la Nation, le drapeau, les frontières
Voilà qu'il nous pigeonne, en dévoilant sa face
Comme de ses prédécesseurs, identiques prières
Pour son royaume déchu, bienheureux de sa place
A appris à l'ENA, l'art de déléguer
En mettant en avant, fusible premier ministre
A lui de prendre des coups, qu'on lui administre
Ne vont pas se gêner les citoyens lésés
Ainsi en quelques semaines, a réussi l'exploit
Se faire détester par les gus sans emploi
Fonctionnaires, retraités, paysans, ouvriers
Ne suffit plus de marcher, en tête, galoper
Octobre s'annonce duraille selon railleurs sondeurs
Qui pour l'agacer et le faire rugir
Le sermonnent les médias, sans doute bienfaiteurs
Dans sa manche l'initient à prévoir le pire
Pauvre Chef de l'Etat, tellement de choses à faire
Aller serrer les louches à ceux des chemins de de fer
Se déguiser en blaireau, en levant haut son verre
Piloter un coucou, un TGV d'enfer
Un tracteur, un vélo, mais jamais un scooter…
Y'en a qu'ont essayé, les quatre fers en l'air
Ce type est un robot, marne ses nuits entières
Ramant sa vie durant, faisant fi de ses galères
Mais beaucoup moins ardent pour rencontrer les gueux
Ces masses laborieuses au salaire précaire
L'invitent ses conseillers, pas attiser le feu
De ces laissés pour compte, qui bouillonnent de colère
Aussi ses aliénés, se doit les entrainer
A ouvrir leur gueule, chaque jour à l'Assemblée
Car les insoumis, la bande à Mélenchon
Leurs feront pas de cadeau, presseurs de citron
S'apprêtent les accueillir, afin de leur faire front
En a pris pour 5 ans, il peut voir venir
Se trompe énormément, de suite doit réagir
Mais manque de soutiens, faiblards ses copains
Alors à lui-seul, mitonne son destin
Mais sont pas mieux vernis, ceux qui lui cherchent des noises
Socialos moribonds, républicains la poisse
Ne reste que Mélenchon, la blonde qui pavoise
Quelle chance pour ce génie, le peuple s'en délasse
Permettez-moi ce soir de ramener ma fraise
Suis pas son populo, que cela lui déplaise
Bien assez de moi-même, garder mon libre arbitre
Les idoles de plâtre, miraculeux épitres
Logique m'en écarter, de ces assemblées de pitres
Politique, Religion, de la même chapelle
Les premiers communiants se font la courte échelle
Les uns avec les règles, les autres munis missels
Laïcité hélas, en perte de vitesse
Ainsi va à vau l'eau la Patrie qui régresse
En l'occurrence païen, dès lors sur la piste
De mes frères solidaires, candide humaniste
Combien même traiter de fichu idéaliste
Ne cesserai jamais de crier « mort aux cuistres »
Cette fois c'est du sérieux, s'emmêlent les pinceaux
Libéraux démocrates, se changent en dévots
Les insoumis vénèrent, les pavés, le chaos
A part la Marine, qu'honore Jeanne la Pucelle
Profane en la matière, m'éloigne de ce bordel
Plus de rouge à ma lanterne, se font rares les cocos
Souverainiste, gaulliste ma boutique éclairée
Qui tarde à renaitre, blasphémée outragée
Alors vais m'abstenir faute d'en être privé
Qu'ils fassent leur popote entre eux ces jeunes élus
Qui voudrait nous faire croire en leur petit Jésus
Manuel et consorts pétris de tant de vertus
La paix soit sur ce monde de sombres m'as-tu vu
Athées et mécréants, y va de notre salut
Sans aucun parti pris de grenouillages qui puent
Ma seule religion, plus me casser le cul JC Blanc sept 2017 (cf Onfray)
Ne plus voter, cela parait cohérent, mais c’est aussi la porte ouverte à la barbarie. Les démocraties restent le moins pire des systèmes.
· Il y a environ 7 ans ·Hervé Lénervé