Au revoir, bonsoir

Changer de vie, de trésors, trouver de nouveaux modes de fonctionnement, de penser, que la grande règle du monde ne soit plus que de l'amour, la fraternité souffre de n'avancer qu'à pas de fourmis, les temps sont durs mes amis! L'argent, toujours l'argent pour régler les conflits de l'humanité, j'en ai marre d'entendre que l'argent est le nerf de la guerre, l'amour, je reviens à lui, est celui de la paix, du bonheur, de l'épanouissement. Développement personnel, mandalas, se jurer qu'on ne se disputera jamais avec sa famille, ses amis, quels amis? Ceux qui traînent sur Internet, facebook, quelque part dans le monde, je sais qu'on pense à moi ici ou là, mais ça ne suffit pas... Le virtuel ça a aussi de la valeur quand on partage des commentaires sur un texte, une poésie, y a des gens au bout du fil, derrière l'écran de l'ordinateur qui laissent leurs impressions, ce n'est pas un leurre. Choisir de traîner tout le matin, s'activer dans l'après-midi avant que n'arrive le soir, accorder mes violons, mes pensées pour une belle journée paisible. Finir le pastel pour ma voisine, avant son anniversaire, je préfère, on a tant de choses à partager, des cafés, des conversations, des présents. Remplir sa vie d'amour et d'amitié, d'espoir aussi, de rendez-vous pour soi. Régler les tracas du moment, les papiers, son réveil sur une heure humaine et productive, que ma vie soit créative avant tout, alimentée des lectures que j'aimerais finir. Un brin de survie, de pâquerette au coin des lèvres, être en adéquation avec moi-même, dissiper les malentendus, laisser tomber ce flottement silencieux des moments de malaise dans l'ascenseur, au revoir, bonsoir.