Au revoir...

Intrigante

Les phrases construites m'auront à l'inverse détruite, mais aurait-il fallu ne pas les dire, quand les mots débordants ne demandaient qu'à s'éparpiller autour de moi, se faire comprendre en s'enfonçant dans ma tête, pressés de culbuter mes neurones allègres.

J'ai écouté, j'ai compté les phrases et quantités de lettres dansantes devant mes yeux, trop nombreuses, qui me narraient ce que je ne voulais pas entendre et encore moins voir.

Dire que les passages qui heurtaient mon âme m'enfonçaient encore plus dans la justesse, comme une vérité que je tentais de travestir en mensonge pour ne pas la côtoyer, espérant ainsi me rassurer... quelle idiotie de penser cela, d'imaginer que j'étais capable de passer au-dessus et de rester aveugle face au carnage.

Etre touchée recèle d'accepter sans détourner le regard, sans faire celle qui n'entend pas et après tout cela, après s'être remplie de l'aigreur de remarques plus vraies que nature, une décision... celle qui changera le cours d'une vie, qui laissera l'amertume du dégout, celui que l'on ressent de soi même et partir, avancer ou stagner le temps de s'accepter ainsi, dans ce nouveau monde qui n'est pas le notre, celui que l'on avait choisi, qui n'est pas celui que l'on aime, mais qui est le seul à vouloir de nous.... il restera ce que j'ai vécu, avec l'impossibilité de récidiver cette même expérience parce que les seules choses que l'on souhaiterait revivre nous sont interdites... c'est peut être préférable...

On rêve de beaux au revoir, mais ils sont trop souvent malheureux, emplis de froissements, de crève-cœur, et souvent ils ne sont là que pour remplacer les adieux trop éprouvants

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