Au terminus des petites rues

franzzzz

On Déambule dans l'vestibule de la merditude.
On remplit tous des petites urnes de certitudes.
Une par une on les pose là, on s'repose las et on titube jusqu'aux terminus des petites rues.
Derrière les fissures, il y a toujours une dernière issue.

Plutôt qu'finir au C.H.U., certains auront les testicules de trouver l'bitume confortable.
Ils tirent un train sur la zénitude et réfléchissent à un petit truc, un résidu d'écriture pour que leur progéniture en discute,
Qu'elle rembobine la pellicule de la plénitude des minutes de leurs pairs illustres comme ça comme si ça soulevait les pierres tombales.

Les petites phrases une par une on les pose là et on titube jusqu'aux terminus des petites rues.
Derrière les fissures, il y a toujours une dernière issue.

A quoi ça sert qu'on exhume les blessure tapies dans les brumes ?
Un sépulcre ça n'a pas d'serrure, faut pas croire qu'on y exulte !
Malgré la verdure, on finira tous en détenus, engeance déçue, en anges déchus.
Il faut saisir qu'la mort c'est qu'une césure qui t'bascule d'la cellule à l'écluse sans faire d'écume.

L'enfer c'est qu'une / destination alors on part sans faire plus de bruit qu'la déchirure d'un bout d'tissu.
Même si on est sûr que tout est fichu, on croit qu'la servitude se consommera dans cette mixture de décrépitude
Parce que la décrépitude ca rend tout compostable mais ça se consume mal au fond d'cette turne.

Les petites phrases une par une on les pose là et on titube jusqu'aux terminus des petites rues.
Derrière les fissures, il y a toujours une dernière issue.

Des lèche-culs des crédules par foi nous prêtent des excuses, des vierges et des vénus par choix.
En attendant faut prendre la vie comme un prélude et regarder le ciel par le Vélux.
Ne pas oublier les buts qu'on s'est fixés, garder la texture de chaque chose qu'on a retenue
Et se contenter d'être fier du début parce qu'on pourra pas dire qu'on n'était pas prévenus.

Un ailleurs nous consolera peut être d'un système qui brûle les êtres qui s'brûlent les ailes.
C'est sûr,  ailleurs on s'consolera peut être d'un système qui brûle les êtres qui s'brûlent les ailes.
Qu'on écrive donc des épitaphes comme on se chante des berceuses,
Qu'on écrive donc des épitaphes comme on se chante des berceuses,

Les petites phrases une à une on les pose là et on titube jusqu'aux terminus des petites rues.
Derrière les fissures, il y a toujours une dernière issue.

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