Aujourd'hui, je suis heureux

Dominique Capo

Un nouveau départ :

Aujourd'hui, je suis heureux. Après une semaine assez difficile dans plusieurs domaines – sur le Net ou au sein de la Réalité quotidienne -, le plus dur est désormais derrière moi : la personnalité dont je ne peux citer le nom, mais connue de tous dans les médias, avec laquelle je suis amie, m'a réintégrée dans ses amis. En fait, malgré les soubresauts de ces derniers jours, nous n'avons jamais réellement perdu le contact. Nous nous sommes envoyés des SMS quotidiennement afin de prendre des nouvelles de chacun. Et, après plusieurs jours de scrutation de nos comptes de réseaux sociaux personnels, nous avons remis l'un et l'autre dans nos « amis privilégiés ».

Pour ma part, je continue progressivement à faire un ménage complet dans mes « contacts Facebook ». Je me désinscris de groupes auxquels je ne participe qu'épisodiquement, et qui m'apportent bien peu, en vérité. Ensuite, je vais m'attaquer aux plus de 1500 contacts auxquels je suis rattaché d'une manière ou d'une autre. Et aux « abonnés » qui suivent mon fil d'actualité – là également près de 800 à l'heure où je rédige ce texte. Je vais scruter ceux qui me sont inconnus parce qu'ils ne se manifestent jamais, à la loupe. Puis, je vais décider si je les garde ou pas en fonction de leur activité sur le Net, ce qu'ils publient, leur lieu de résidence, ou autre.

Car les faux profils pullulent sur Facebook, et il convient d'observer de près quels sont leurs écrits, images, vidéos, préoccupations, centres d'intérêt, etc. en explorant leur mur, afin de s'en rendre compte. Généralement en effet, les faux profils sont peu actifs, n'ont que peu d'amis, ou centrés sur un sujet bien défini ; le sexe par exemple, pour ceux qui sont des auteurs d'arnaques venus d'Afrique de l'Ouest comme la Cote d'Ivoire ou le Nigeria. Ou, ils sont remplis de promotions et de réclames pour des marques de luxe – des copies de Chine – ; ou d'offres de près à la consommation à des taux soi-disant défiant toute concurrence.

Depuis peu, d'ailleurs, en ce qui concerne les arnaques au sexe, j'ai repris un extrait d'article rédigé par moi il y a quelque temps, où je décris comment elles fonctionnent. Et lorsqu'une de ses « jeunes femmes voluptueuses » tente de m'intégrer dans son réseau de contacts, je publie cet article sur son mur. Je l'accompagne d'une photo issue d'une rubrique s'intéressant de près à ce fléau. Celle-ci divulgue un de ces escrocs africains, avec quelques mots mettant en garde leurs proies éventuelles. Puis, je me désinscris de cette « amitié » tout en y laissant mon texte afin d'informer ceux et celles qui seraient tentés par leurs traits aguicheurs de ce qui les attend s'ils désirent échanger avec ces séduisantes « jeunes femmes ».

Je sais que ce n'est qu'une goutte d'eau. J'en suis parfaitement conscient. Mais ce genre d'exercice ne me prends qu'une minute, montre en main. Et si cela peut avertir et protéger des gens de leurs méfaits, au moins, je me serai rendu utile. C'est déjà une satisfaction. Ensuite, si ça peut inciter ces escrocs à me laisser en paix, à force de voir leurs tentatives à mon égard échouer, je n'en serai que plus heureux encore.

Par ailleurs, je suis enchanté de m'apercevoir que mes ennuis sur le site WeloveWords s'éloignent pratiquement définitivement. En effet, la personne qui a désignée comme sa « tète de turc », son « homme à abattre », a presque totalement baissé les bras. Je dis bien « presque », parce qu'elle a essayé à nouveau deux ou trois fois récemment de me discréditer et de me rayer. En vain. De toute façon, je ne lui prête plus attention. Elle a tenté de mettre des commentaires vindicatifs à mon égard auxquels ont répondu un silence pesant. De plus, elle les efface presque immédiatement du bas de mes textes qu'elle prend pour cible vu qu'ils n'ont aucun retentissement. En outre, elle s'est elle-même tiré une balle dans le pied. Elle s'est désinscrite du site, puis s'y est réinscrite sous un autre pseudo, avant de reprendre son pseudo originel. Je suis curieux, donc, je vais y faire un tour de temps en temps. Et désormais, s'y distingue un seul écrit de sa main – qui m'est destiné, évidemment – et moins d'une demi-douzaine de contacts et une vingtaine de lecture de celui-ci.

Avant cela, néanmoins, elle avait plus de 300 contacts. Ses écrits avaient un écho d'estime d'une cinquantaine de lectures en moyenne ; pour ceux que j'ai aperçu avant qu'elle ne les fasse disparaître. Je ne peux pas me prononcer pour ceux qu'elle a édité il y a des mois. Ils étaient constellé de fautes de français, de grammaire, d'orthographe, qui plus est. Alors que dernièrement, dans un de ses commentaires éphémères, elle s'enorgueillissait de vouloir devenir à son tour historienne. Elle désirait décrire ce qu'avait été « son » Algérie. En se basant uniquement sur son propre témoignage, ou ceux de gens qu'elle avait choisi de mettre en avant.

Quand on sait – j'y suis passé – le nombre d'années qu'il faut pour devenir historien, la thèse de fin d'études qu'il faut rédiger. Quand on sait les recherches, les lectures, les décryptages de textes, d'articles de confrères, qu'il faut effectuer. Quand on sait qu'il faut passer des mois ou des années à consulter des archives, des manuscrits, des témoignages – sans parti pris -, des papiers administratifs de l'époque, etc. pour y parvenir. Il y en a qui ne doutent de rien ; ou alors, qui sont d'une naïveté qui ressemble à de l'ignorance.

Quand j'y ai réfléchi, il y a un ou deux jours, j'ai réalisé qu'il s'agit davantage de jalousie, de rancœur, et de dépit, dont il s'agit. En effet, par curiosité, je suis remonté aux premiers textes que j'ai publié sur ce site il y a presque deux ans maintenant. Et j'ai remarqué que ceux-ci atteignaient plusieurs centaines de lecteurs. L'un d'eux est même un article « référent » de WeloveWords puisque lorsqu'un quidam s'y rend en visiteur, il apparaît sur sa page de présentation. Il s'agit de « Pour nos enfants ». J'en ai été agréablement surpris.

Ce même phénomène qui se produit sur l'autre site de partage de textes sur lequel je suis inscris : Atramenta. Ce dernier fonctionne juste différemment de WeloveWords. Néanmoins, tout comme pour les articles que je diffuse sur Facebook régulièrement, le résultat est le même.

Il s'avère donc qu'entre Facebook, mon blog personnel qu'est « mesunivers.canalblog.com », WeloveWords, et Atramenta, nombreux sont les hommes et les femmes – de France, mais aussi d'un peu partout dans le monde : USA, Canada, Chine, Russie, Qatar, Belgique, Angleterre, Brésil, etc. - qui me lisent quotidiennement, régulièrement, ou épisodiquement, sur le Net. A vu de nez, je dirai deux-cents ou trois-cents. Mais je n'ai pas les outils adéquats pour définir ce chiffre avec exactitude. Il faudrait que j'en fasse le décompte quotidien au sein de chaque site, et ce serait très fastidieux, il faut bien l'avouer.

Je n'en tire aucune gloire ; mais tout de même une petite fierté. Ce n'est pour autant que je me prends pour le nouveau Stephen King, GRR Martin, Michel Houellebecq, Bernard Weber, ou autre. Je n'ai pas cette prétention, et je ne l'aurai jamais. Je suis juste content que plusieurs personnalités – une que je ne citerais jamais – mais d'autres comme Charlie Bruneau, Olivia Adriaco, Pascal Obispo, Michel Onfray, Christian Jacq, Douglas Kennedy ou Thierry Lhermitte, entre autres, se penchent sur ce que j'écris. Je ne me serai jamais attendu à cela quand j'ai débuté cette aventure.

Et, pour reprendre l'expression de l'un de mes correspondants : « Ils doivent sûrement vous considérer comme un adversaire redoutables, trèsdoué. Et ils trouvent des moyens malhonnêtes afin de vous déstabiliser. Dites vous bien que s'ils s'en prennent a vous, c'est parce qu'ils ont peur de vous, de votre notoriété. Ça ne vous empêchera pas de poursuivre vos ambitions, et de réaliser vos rêves. ».

Ou celle d'un autre : « Continuez à écrire pour mon plaisir et celui de ceux qui comme moi apprécient votre talent ; parce qu'il qu'il s'agit bien de cela dans le fond, n'en déplaise à certains ».

Ou encore : « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais seulement spectateurs ? et seraient bien inspirés en balayant sur le seuil de leur porte… ».

Il est évident que mes détracteurs s'insurgeront peut-être en disant que ces mots sont de moi. Qu'ils entrent en contact avec moi dans ce cas, pour que je leur fournisse les références des textes où apparaissent ces commentaires. Je sais également que ceux-ci – et cette personne vindicative à mon encontre la première – prétendront que j'ai un ego surdimensionné, ou autre fadaises. Qu'ils croient ce qu'ils veulent. Après tout, même si dizaines ou des centaines de gens qui me connaissent davantage qu'eux leur affirment le contraire, ils resteront arc-boutés sur leurs certitudes. De toute manière, ce genre de personnes, même quand on leur montre des preuves, ils n'y croient pas parce que cela remet leur vision d'eux-mêmes ou des autres en cause. Je vois ces individus – et cette personne – comme profondément malheureux, pour se comporter de cette manière. Leur haine, leur violence, leur colère, leur suffisance, est davantage du désabusement, de l'impuissance, de la peur, de l'aveuglement et de l'obscurantisme – assumés ou pas – qu'autre chose.

En tout état de cause, je suis heureux de constater que ce genre de personne ne constitue qu'une infime minorité : 0,01 % à vu de nez. L'immense majorité se rend parfaitement compte de mon intégrité, des valeurs humanistes qui sont les miennes, du respect et de l'ouverture dont je fais preuve. Pour lire mes textes, exposés, articles, etc. via les différents sites auxquels je suis affilié, elle est courant des multiples aspects de ma personnalité, de mes passions, de ma vocation, de mon métier d'historien/écrivain. Elle connaît ma rigueur intellectuelle, ma probité, ma franchise – parfois maladroite, j'en conviens -, mon honnêteté, mon engagement, mes combats. Quand ces 0,01 % se contentent de miettes qu'ils parcourent à la va vite, les lisant de biais le plus souvent les réinterprétant afin que cela coïncide avec leurs a-priori.

Cette minoritéfait toutefois davantage de bruit. Elle est la plus hargneuse, la plus acharnée. C'est elle qui s'en prend toujours à ceux et celles qu'elle voit comme des ennemis, comme remettant en cause son propre prestige, son influence, son pouvoir – réel ou factice -, son désir d'en découdre. C'est encore elle qui joue les victimes, les persécutées, les martyrs ; à la limite de la paranoïa.

Je suis donc heureux d'avoir surmonté ces épreuves. Je suis heureux de voir que tant de personnes m'ont soutenu dans ces moments difficiles. Je suis heureux de me rendre compte que, partout en France ou dans le monde, il y a des tas de gens qui croient en moi. Qui croient en mon « talent ». Qui ne se laissent pas abuser par des « nocifs » qui ne parviennent pas à exister autrement qu'en voyant des ennemis à abattre partout. Je suis heureux de la confiance de la confiance qu'on m'octroie. Je suis heureux du rayonnement que l'on accorde à ce que je leur offre – même si je pense que je ne mérite pas tant d'hommages. Oui, aujourd'hui, je suis heureux de tout cela...

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