Avancer pour peut-être
Troma Oz
Dans ta télé il pleut des bombes
Dans tes prairies il pousse des murs
Sur toutes tes plages le niveau monte
Sans plus de bruit qu'un murmure
Dans tes forets les arbres tombent
Tes lacs s'effacent dans les déserts
Sur tes montagnes les glaciers fondent
À chaudes larmes pleurent dans les rivières
Et moi j'avance
Je souris et j'avance
Sans vouloir être indifférent
Je refuse de partir perdant
Je refuse la souffrance
Je souris et j'avance
De lointains cousins posent des bombes
Certains voisins violent des enfants
On lapide et on creuse des tombes
Prétendant servir un géant
Nos parents parlent de bêtes immondes
Génocidant plusieurs espèces
Minimisant l'effet des ondes
Par un confort plus qu'éphémère
Demain il pleut
Demain je serai vieux
En refusant l'indifférence
Sans perdre le sourire j'avance
Et dans mes yeux il pleut
D'émotion non d'aveu
Et moi j'avance
Je souris et j'avance
Je refuse la souffrance
Je souris et j'avance
Les douces vagues deviennent tsunami
Les tempêtes ouragans en transe
Le soleil fond en incendies
Comme un doux parfum de vengeance
Le réveil des volcans surgit
Nourrit des pluies déjà acides
Les canicules aident l'asphyxie
En concert commun vers le vide
Un jour peut-être
Peut-être l'espoir peut être
Le déclin de l'indifférence
Naitra peut-être alors j'avance
Oubliant de paraitre
L'espoir un jour peut être
Et moi j'avance
Je souris et j'avance
Je refuse la souffrance
Je souris et j'avance
Un jour peut-être
Peut-être l'espoir peut être
Oubliant de paraitre
L'espoir un jour peut-être