BAGARRES CH'AILÉS BIGARREAUX

Philippe Larue

Après avoir rendu son âme à l'été de ses cinquante-et-un ans, à savoir 300kg de cerises Napoléon, le grand cerisier dans le jardin écoutait la banque à me restituer l'or rouge. Il écoutait aussi de ses oreilles Macbeth, la diffusion des quatre-saisons de Vivaldi. Et j'auditionnais les Racine divulguer de mauvaises rumeurs par les taupes. Ses millefeuilles de Verdi frissonnaient cet été. Oh, quelques pouillots siffleurs avaient bien enragés l'écorse, lors du sirotage des oranges du crépuscule des Dieux. Cependant, il avait l'Hamlet, le cerisier.

Mais moi, j'avais papiers. Lui, ses nervures plaisant thym à romarin dans la bordure, Jaurès la littérature près des six prêts de Bordeaux de Montrouge, une ruine. Les lauriers de César n'auraient servi à rien dans le clafoutis, mais le tapir empire pas gay, avait muguet clochettes comme le rouge-gorge avec le soutien d'une auréole de rougeole. Mais, le rouge-gorge avait chaussé ses millepattes de Rossignol, pointure 2UK. Becs-croisés & ongles cassés du Poussin, aujourd'hui. Houellebecq les miettes d'une brioche farcie de cerises confites, houx/ailes Bic ses stylos-plumes éprises de Vénus poilue ticket de métro.
Les pinsons musiciens, je crois. Laissons-les sons aux lessons d'Orange. Et puis, quelques pâquerettes de Vivaldi trônaient en fer étain les Hellfest, plus que forgées par la Racine mère d'épices Hollywoodiennes. Les boutons d'or des manchettes reçues par crachins à rosées.

Tiens, les gobemouches patientaient avant qu'à Saint-Dié, z'ailes l'essaim d'un trop plein de zèles tue-mouches.


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