B.B (bêcheuse Babeth)
Jean Claude Blanc
B.B (bêcheuse Babeth)
On l'avait presque oubliée
Notre Babeth surannée
Si éloignée de ses succès
En sa Madrague retraitée
83 ans plus dulcinée
Ruinée de seins et de fessiers
Plus que par Le Pen courtisée
Partir en guerre, plus la vedette
Escaladeuse de braguettes
Bombe sexuelle à ses débuts
Offrant aux fans ses attributs
Même à se prendre pour Marianne
Elle qui n'attire qu'une bande d'ânes
Giscard, Chirac, sans vague à l'âme
Lui auraient présenté leurs armes
Dragueurs, baiseurs, queutards fondus
Blonde aux yeux bleus, le corps parfait
Sexe symbole des français
Logique réside à St Tropez
Pas pour les boules, reluquée
Sur son coin de plage, cuisses bronzées
Hard pétroleuse, torride, bandante
Paparazzis planquent en attente
Hélas aux abonnés absente
Actrice, chanteuse, mannequin
Car il fallait qu'elle gagne son pain
Maintenant qu'elle touche à sa fin
Se maintient idole des anciens
Aurait pu vendre des bagnoles
Dépoitraillée, les gigues à l'air
Tellement bêcheuse pas son rôle
Faire de la pub pour des casseroles
Fiérote raide caractère
Certainement pas dans la misère
L'ont reluquée sous toutes ses formes
Les possédés de mâles hormones
Mais « elle n'a besoin de personne
Nue sur son Harley Davidson »
Née fortunée, française de souche
Si vertueuse, sainte nitouche
Mais devenue bien moins farouche
Se passionnant pour le bouche à bouche
En fait, n'est pas ce que l'on croit
Qu'une créature des médias
La destinée passant par là
Vite adulée, par les gagas
Ayant fait le compte de ses exploits
Mariée 3 fois, ça va de soi
Vadim, Charrier, Gunther Sachs
Trop de prétention, échec et mat
Insupportable cette nana
Les cœurs tendres, les désaxe
A réussi (fallait oser)
Montrer son cul pour se faire aimer
Par ses adeptes, de X clients
Se masturbant devant l'écran
Ça coule de source…le son coupé
Couverte de gloire malgré tout
Sans rien branler… encaisse leurs sous
Moins intrépide, se sentant vieillir
Alors a du se reconvertir
Mais son public, crut voir le pire
Acoquinée de gré de force
Aux extrémistes de droite féroces
Au commencement, franchement géniale
Ainsi que « Dieu créa la Femme »
A déclaré toute sa flamme
Pour la cause animale
Hélas Bougrain-Dubourg trop fort
Lui a jeté un mauvais sort
Voilà qu'elle se mêle de politique
Jeanne d'Arc pucelle, héroïque
Rapidement montée au Front
N'appréciant pas la religion
De ceux qu'égorgent les moutons
Pour Jean Marie, une vraie aubaine
De l'accueillir comme une reine
Vociférant pourtant la haine
Pris son parti, aucun problème
Un peu de honte, vite passée
Pour recevoir nouveaux lauriers
Alors Babeth, nous sermonne
Qu'on ne doit plus bouffer de viande
De ces petites bêtes de chair tendre
Ignorant ceux qui font l'aumône
D'humanité, elle s'en tamponne
Au-delà des fours crématoires
Stigmatise plus les abattoirs
De ces bestiaux que l'on dépèce
Meurtrière, violente que notre espèce…
(Un peu gonflée cette Babeth
Elle qui fricote avec ces bêtes
Rasées de près, sous la casquette)
Que ne ferait-elle pas pour renaitre
De ses reliques, réduites en miettes
Même prête à tout pour encore plaire
Presque pas possible, lui coûterait cher
En manucures, en infirmières
Toujours alerte pour la critique
Nantie du sens patriotique
L'en blâme pas, souverainiste
Moi qui exècre les mondialistes
Mais la rejoindre dans sa crique
Pour refouler ces crèves la faim
Ceux qui débarquent sans le fric
M'en garde laïc républicain
« Bed end Breakfast », encore deux B
Complaisante hospitalité
Pas d'en son genre la charité
Une piaule, un lit, un bol de lait
Ça suffit bien aux émigrés
Qui sont voués à rembarquer
Faut la comprendre, en a assez
Se prélasser en bord de mer
Saleté de Méditerranée
Où viennent sombrer ces réfugiés
Jamais tranquille, logique amère
Pouvant même plus aller se baigner
Trop d'eau salée, de loups solitaires
Passent entre les mailles du filet
C'est dire l'état de nos frontières…
Pauvre pomme flétrie, Brigitte facho
Eternellement perd le ciboulot
En attendant l'ordre nouveau
Et que gouvernent les blaireaux
Naturellement, a des excuses
N'a jamais eu la science infuse
Rien que sa peau, à bazarder
Mais aujourd'hui rance, ridée
N'en voudrait pas même un frustré
On la consulte, dame avisée
Tout en sachant qu'elle est comblée
En vif argent, pas en sagesse
Ne risque pas faire des prouesses
Guère philosophe cette brute épaisse
Emule de Marine, impolitesses
Pourtant restera dans la mémoire
Jeune et jolie, notre chère star
Comme le fleuron des franchouillards
L'affichant comme un étendard
Sur le mur du bar, où ils vont boire
Mais après tout, ne fait rien de mal
Elle n'a l'affront que national
Sans opinions, donne que son avis
Sur ses baudets, qu'elle chérit
Le reconnais, moi-même pendable
Pas très fairplay, plus que minable
Que je lui tombe sur le râble
N'ayant plus l'âge pour lutter
Que « tête de bois et tendres années »
Loin derrière elle, les variétés
Albert Raisner à la télé
Dois cependant la remercier
D'avoir fait bander nos ainés
Qui rêvaient d'elle, la caresser
Gardant précieux, fétiche portrait
Ne valent pas mieux nouvelles pépées
Prompts devenir célébrités
Ce qu'elles subissent pour un cachet
Se gênent pas se prostituer
De ces pimbêches on est parés
Qui n'ont d'esprit, que leur budget
A côté d'elles, pauvre BB
T'es qu'une vierge effarouchée
Mode Ikéa, sacré progrès
Vite monté, déjà cassé
En est ainsi, belles à croquer
Sitôt célèbres, demain oubliées
BB dans ton sac plus d'un tour
Toi qui filais parfait amour
Avec ce juif de Gainsbourg
Tes potes réacs crient au secours
Voyant en toi poule de basse-cour
Pardonne-moi si je savoure
Ton volte-face vaut le détour JC Blanc octobre 2017 (mon conte de BB)
J'ai connu une Brigitte, moi ! Mais toutes les Brigitte ne sont pas des Bébés phoques, lion s'en faut ! :o))
· Il y a plus de 3 ans ·Hervé Lénervé