Black cloud

Schiele Basquiat

Les nuage sont une réalité qui couvre notre cœur de tant d'amertume

Une brise souffle sur mes joues, le soleil tape sur mes paupières fermées, j'écoute le vent toujours bloqué dans ma bulle, seul endroit où je me sens bien.

Ma chaleur s'estompe, la lumière est cachée.


Un nuage.


Un nuage est apparu dans ce ciel qui n'avait aucune imperfection visible.


Un nuage, puis deux , puis trois. Des nuages semblables à ceux qui sont apparus dans mon cœur il y a bien longtemps . Des nuages gris, presque noirs tellement ils étaient remplis de tristesse et de peine, cachant à jamais ma seule source de lumière dans ce monde qui lui aussi était noir, il l'est toujours d'ailleurs.


Ne dit-on pas « après la pluie vient le beau temps » ? Et bien l'inverse peut aussi se produire, car après le beau temps vient souvent l'orage.


Orage qui vient justement d'arriver dans le ciel, dans mon cœur, cela faisait un moment déjà.

Je laisse les larmes du ciel couler sur mon épaule, lui aussi a le droit de se confier.


Moi je me confie à toi, ma lame de rouge immaculée. Tu me laisses aller à mes vagabondages nocturnes. Tu es comme mon parapluie sous ces déferlantes d'infinie tristesse.


La pluie continue de tomber, dans mon cœur comme dans le ciel. Je laisse mes larmes intérieures couler, comme cette pluie torrentielle où le soleil ne parviendra jamais à percer.

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