Bloody Reaper - Chapitre 2 - Un quotidien terriblement amer.

kaminomonogatari

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Année 455, le jour du départ.

Revenons sur cette dernière journée, sur ces dernières heures. Car il est important de comprendre que l'on n'est capable de rien seul, cette fois, nous nous tourneront vers la personnalité contraire, une vie diamétralement différente.

Nous en début de journée, peu avant midi, dans une manoir des plus respectables, où la pierre domine les lieux depuis les premières années du calendrier ou celle-ci ont été érigé. Là, dans un bureau modeste, une jeune fille profitait d'un court moment d'attente pour écrire. Du haut de sa plume, elle était déjà prête, déjà en uniforme, un gantelet et la journée pouvait débuter. Cependant, le désir de s'exprimer sur le papier était trop fort, alors quitte à en faire râler quelques-uns, elle finira sa lettre ;

‘'À ma chère mère,

J'espère que tu te portes bien là ou tu es, ici tout est calme. Le domaine Solarus n'a pas changé, et ton jardin de fleurs non plus. Le bois perd peu à peu ses feuilles ambrées en cette fin de saison automnale, à l'exceptions de nos amis les conifères, dotés de leurs épines immuables. Chaque jour je prend quelques minutes pour entretenir tes roses, même si je dois avouer que certaines d'entre elles ont rendu l'âme. Désolé, je n'ai pas hérité de ta main verte.

Mon nouveau travail est très satisfaisant, même si je préfèrerais un autre partenaire. N'importe qui, sauf lui… Je me demande comment tu as pu entretenir des relations avec une famille aussi insupportable. Je tâcherai d'en tirer ma force, mais…

… Je sais que cela fait longtemps, maintenant… Mais tu es la seule à qui je peux vraiment me confier, et crois moi que si un jour je devrais rencontrer quelqu'un à qui me plaindre à ta place, tu serais la première à qui je l'annoncerais.

Papa a encore perdu du poids. La situation est de moins en moins tenable pour lui, mais il ne peut pas faire autrement. J'ai quand même peur pour sa santé, je ne veux pas le perdre… Comment aurais-tu réagis, toi à ma place ? Toi qui étais si forte… Comment pouvais-tu gérer toutes ces choses ? Le travail à faire chaque jour, les terres à entretenir… L'héritage à honorer.

Je tiendrais le coup en temps normal, mais j'admets qu'il m'arrive parfois de regretter ce nom… Sans lui, nous aurions peut être été plus heureuses toutes les deux ? Mais je ne me décourage pas. Les choses vont finir par s'arranger, j'en ai la certitude.

Aujourd'hui, j'aimerais juste me réveiller de ce cauchemar.

Ton unique fille, Auly Solarus.''

Dans la contemplation du travail fini, elle soupira, une larme à l'œil. Elle voulait vraiment donner cette lettre en main propre, mais ne s'en avait pas le courage.

Alors, lorsque son père toqua à la porte, elle se mit un petite gifle pour se remettre les idées en place, plia délicatement la lettre, et la plaça sagement dans le tiroir juste à sa droite, au dessus de toutes les autres.

-Qui a-t-il, Père ?

Il entre. Un homme d'apparence âgé en robe de chambre ayant les joues creuses et la barbe des trois jours, le tout sur un corps rigide. Il semble exténué, sans doute à cause des charges qu'il n'arrivait plus à assumer depuis quelques années, et de l'inquiétude pour son unique fille.

-Je ne voudrais pas te déranger, mais…

-Je sais.

Il déglutina bruyamment dans son manteau de soie alors qu'elle se levait.

-Ton fian… Balor est dans le hall… Tu as déjà mis ton armure ?

Dans sa course contre le temps, elle enfile le gantelet manquant aussi doré que le reste. Ce geste, elle le reproduisait chaque matin.

-Je prends mon travail au sérieux. Et toi, tu devrais te reposer dans tes appartements. Tu n'as rien à faire ici.

Il s'écarte pour lui céder le passage, ferme la porte derrière-elle, occupé à porter d'une manière peu délicate sa mâchoire aux sangles de la pièce d'apparat, et continue la seconder jusqu'au palier de l'escalier proche.

-J'essaye juste de ne pas être un poids mort…

-Profite-en pour te raser, t'habiller, et signer les piles de documents qui sommeillent dans ton bureau. Pour le reste, laisse ton héritière s'en charger.

Marches après marches, à mesure que la jeune Auly descendait, son humeur déclinait. Peu à peu, le hall de la maison, un espace moyen peu décoré, se dévoilait à elle ainsi que les individus déjà présents, n'attendant que sa seule et unique personne ; Deux hommes en armures et aux casques tenant de grandes lances était positionnés aux deux coins de la porte grande ouverte, ainsi qu'une jeune servante n'osant point restait là se contenta de s'incliner vers sa dame pour ensuite retourner à ses tâches ménagères. Enfin, l'élément le plus important : Un chevalier en armure de bronze posté en plein milieu de la pièce s'était agenouillé rien qu'en apercevant  celle qu'il était venu chercher. Il était brun aux cheveux court, d'une coiffure tout à fait carré et respectable, et avait la particularité d'avoir les pupilles rouges sang, lui donnant un air tout à fait malsain accentué de par cet éclat de joie qui s'efforçait de retenir sur son visage.

Le jeune homme était un ami de la famille, on pourrait même dire un ami d'enfance d'Auly, se connaissant déjà depuis l'âge de leurs premiers souvenirs.

- Bien le bonjour, Comte. Inquisitrice Solarus, votre carrosse est avancé…

Désormais à bonne distance, il s'empara de son poignet sans crier gare. Ses lèvres embrassèrent le métal froid du gantelet, sous le regard impassible de l'Inquisitrice Solarius, émettant tout de même un léger dégout au geste. Ne faisant mine de rien, le chevalier se leva en prenant le temps de s'incliner par la même occasion.

- Voudrais-tu le faire avec toutes les servantes, mon très cher chevalier ? Ou pourrait-on, dans la mesure du possible, ne plus perdre de temps sur ces inepties et y aller maintenant ? Plus vite on aura fini…

-Mais je n'ai d'yeux que pour vo…

-Oui oui… Je l'entends chaque matin, celle là. Toujours à en faire des tonnes, Balor…

Il hocha de la tète, non sans rictus de colère. Après avoir fait un signe rapide au maitre de maison, il fit demi-tours les épaules hautes. L'instant d'après, il accéléra pour me dépasser et déroba sa place, non sans une certaine classe, au cochet tenant la porte. Ce n'est qu'une fois qu'elle soit installée dans la charrette qu'il pénétra à son tour sur l'assise d'en face. Une posture droite, fière.

La voiture démarra dans les secondes suivantes, traversant le beau lopin de terre du petit domaine et s'engouffra dans le seul chemin se rendant en forêt. Ce n'est qu'à ce moment là que le masque du noble élégant disparu, subitement.

Désormais à l'abri de tous regards de la haute, il s'avachit le corps et écartais les jambes de le peu d'espace que fournissait le moyen de locomotion, envahissant ainsi l'espace vital de la femme dont il faisait précédemment les éloges. Entre deux secousses, Auly soupira lourdement, signe d'une mauvaise journée qui démarre. Le jeune chevalier débuta alors la conversation habituelle…

- Quelle galère, tout ça… Dépêche-toi de dire oui, qu'on arrête cette mascarade.

Il ne se regardait même plus, chacun scrutant sa propre fenêtre, nul d'entre eux fit cependant attention au paysage.

-Si tu changeais ton comportement, je le vivrais déjà mieux.

-Et pourquoi ? Ce n'est pas comme si tu allais tomber amoureuse pour autant, on le sait…

-Tu pourrais t'opposer à ton père. Il n'a pas tout les droits…

Elle avait touché la corde sensible. Lorsqu'il entrait dans la discussion, Balor passait souvent à autre chose. Ainsi, il sorti une feuille froissée de ses affaires, et s'appliqua à la lire.

-Tu veux que je lise ce que tu… Ce qu'on doit faire ?

-Et toi, tu sais très bien que je ne peux pas protester, et tu ne fait rien...  Ne me dis pas que tu es quand même d'accord…

Il haussa le ton.

-Tu veux connaître les ordres, oui ou non ?

-C'est ce genre de comportement qui m'empêche d'avoir des sentiments pour toi.

Encore une fois, il ignora la remarque.

- Voyons voir… Tout d'abord, il y a cette bénédiction à prodiguer pour une expédition… Oh, père m'en a récemment parlé, de cette chose. Tu parles d'un travail utile…

Tout en refourrant le document dans sa sacoche, il ne cessait ses fou-rires.

-Comment ça ?

- Oh non, rien d'important…

Auly montrait les premiers signes d'agressivités, d'où un visage hargneux. Elle réagissait toujours de la sorte lorsque cela ne l'a concernait pas.

-Tu as trop parlé ou pas assez, alors crache le morceau maintenant.

-Qu'est ce que tu penses de moi, déjà ?

-Que tu mériterais de perdre ton entrejambe, sous peu.

Elle imageait son geste, en jouant de la jambe entre les deux siennes.

-Rien de meilleur ?

Elle soupira, encore. La curiosité était un trait d'Auly que Balor savait utiliser contre elle, et ça depuis tout petit.

-…Je ferai tout le travail, comme d'habitude, alors va au bout de ton histoire s'il-te-plait...

-Ah, ben voilà ! Ce n'est pas compliqué ! Bon, actuellement, on se dirige vers la ‘'ville-détritus''…

- D'une ; Elle s'appelle Austrélia, et de deux je l'avais bien compris, qu'on allait là-bas... Je vis par ici, tu sais ?

-…Bah, ce n'est pas la question ! Tout ce que tu dois savoir, c'est qu'à la place Nord, tu retrouveras de pauvres mercenaires du bas peuple, juste pour allumer une ‘'Divine lampe'' ! C'est vraiment insultant…  Et dire que c'est mon Père qui fait financer tout ça…

Ce genre de parole faisait grincer des dents la jeune Inquisitrice, trouvant la force de ne pas rétorquer pour en savoir un peu plus.

-Et donc ? Qu'est ce qu'ils vont faire, au Nord ?

-Je ne sais pas. Et de toute façon je n'ai pas le droit de te le dire !

-Te moquerais-tu de moi ? J'ai demandé des informations, et... Sais-tu quoi ? Finalement, tu vas travailler avec moi aujourd'hui !

Le garçon ria sans vergogne.

-Attend ma pauvre, j'y viens ! Ce qui est absurde, c'est la destination ! Le grand Nord ! Personne en quarante ans n'en est JAMAIS revenu ! Et eux, ils sont payés trois bouchées de pain, et partent à la mort sans poser de question. De véritables déchets de la société…

-Balor. C'est détestable, ce que tu dis.

Un gloussement suffit à mettre un terme à la discussion, dans le plus grand mépris de sa personne.

Peux après, ils accédèrent à la porte Ouest d'Austrélia, n'en ayant que le nom puisqu'aucune limite n'a été donnée, ni même une quelconque affiche… Le carrosse s'arrêta un peu plus loin, dans un lieu encore préservé de la misère, et non loin de la destination finale. En cause l'influence, et le mauvais était des routes, il ne sera plus possible de progresser autrement qu'à pied. Balor s'installa de plus belle, s'allongeant sur toute la banquette, laissant dépasser ses jambes à l'extérieur pour faire un somme optimisé.

- Comme convenu, je garde les chevaux en sûreté. Je ne voudrais pas qu'une de ces raclures de mendiant s'en prenne à  notre seul moyen de transport…

Le cochet n'eût même pas le temps de quitter son poste que la jeune femme avait déjà mis pied à terre, sans prendre peine à esquiver les flaques qui se trouvais dans son chemin. Elle quitta les lieux sans prononcer le moindre mot, et partait droit vers la place ou elle se doutait qu'avait lieu le fameux départ. Ni escorte, rien. Elle traversait les rues malfamées sans craintes, sa popularité se chargeait de sa protection.

Nul n'osait la toucher de par le simple soleil qui ornait son armure, et du nom qu'elle portait si honorifique dans la région. Nul ne pouvait ignorer ce qu'elle était, et ceux qu'il ne la connaissait pas n'était que des cas désespérée pour cette société déjà misérable. En bref, elle n'avait de crainte à se faire que des déjections humaines qui jonchaient les rues et des hommes d'armes débauchés cherchant du travail dans un ultime espoir.

En outre, personne n'en prendrais à un cadre d'une organisation capable de réduire en cendre une ville entière avec le consentement du roi en personne en raison d'une possible infection de la ‘'Corruption'' et tout cela, à cause d'une simple agression.

Elle ne s'attendait donc a moindre surprise, lorsque qu'un jeune homme dans sa course effrénée, reversa une quantité astronomique de détritus qui bloquais alors la ruelle à sa droite. Celui-ci, d'une tignasse rousse d'une rareté légendaire en ce monde, semblait bien agile de par son action, plus débrouillard que la plupart de ses connaissance, et ne laissait rien lui barrer la route, dans le cas littéral. D'une certaine manière, son apparence de mercenaire lui avait attiré l'œil bien plus qu'elle ne l'aurait imaginé, voyant même qu'il venait de faire tomber quelque chose dans son empressement.

-Veuillez m'excuser, mais vous avez…

Elle ramassa aussitôt la lettre, mais n'eût le temps d'en avertir son propriétaire, qui en levant la tête était déjà parti. Heureusement,  elle connaissait la mention refermant l'enveloppe, celle de l'armée régulière, qui n'inspirait probablement rien de personnel dans son contenu. Alors, après mûre réflexion, elle la déplia, dans l'espoir d'y trouver un indice pouvant raccorder à son destinataire. Tout d'abord, le jeune homme se nomme ‘'Drek'', travaillait jusqu'à récemment dans le poste d'éclaireur de l'armée dans la forêt d'Autrélia, et c'est retrouvé dénué de ses fonctions par le Sergent Rosvel, une des nombreuses connaissance de l'Inquisitrice. Ceci est tout de même une recommandation, vouant à l'aider à retrouver du travail… et il se trouve que… Leurs chemins sont destiner à se recroiser.

Rassuré, elle replia en trois la feuille, l'aire de rien, et reprit sa route. Comme elle le pensait, elle retrouva quasi immédiatement le tout nouveau mercenaire face au poste de garde de l'entrée, complètement perdu dans ses poches devant un garde impatient.

-Bon sang, où est-ce que je l'ai mis…

-Serais-ce ceci que vous recherchez ? Je l'ai trouvée par terre.

Un peu surpris, le jeune homme s'incline d'une demi-tête en saisissant son bien. C'est ce geste, cette simple action, qu'elle regrettera sans doute le plus de toute sa vie, mais elle ne le saura que bien plus tard.

-Merci…

Dans l'instant, Auly était fier de son travail d'investigation et décidé de continuer sur cette voie.

-Mais de rien. Faites attention, la prochaine fois. Pouvons-nous passer, mon cher ?

Sans le vouloir, ce ‘'Drek'' l'avait remotivé. Il était jeune, n'avait pas peur du danger, et surtout percevrai dans une voie ou il avait déjà échoué. Alors qu'il avait le même âge qu'elle, il avait décidé de quoi faire de sa vie, alors sans doute qu'il était partit de rien, dans ces rues, à  survivre au jour le jour. Comment ne pas être impressionné par cette vivacité d'esprit ?

-Evidemment, Inquisitrice. Faites-donc…

-Ce fut un plaisir.

Elle venait de réacquérir cette volonté qu'elle avait obtenue en récupérant le titre qui lui était dût. Maintenant qu'elle avait une place importe, il fallait faire face et entrer dans la place.

Ce n'était pas la première expédition qu'elle voyait, mais bien la seule disposant d'autant de budget. Nombre de mages récitaient un nombre impressionnant de sortilèges pour multiples raison ;  protection contre le froid, contre le vent… tout y passait ; autant les charrettes imposantes que la moindre pièce d'armure, la moindre flèche… Rien n'était à lésiner, et elle était présente, elle, Auly Solarus, pour incanter le plus important de tout ceux-ci : Celui qui allait décider du bon train de toute l'opération, et protéger assurément toutes ces vies du plus grand danger qu'offrent ces terres hostiles du Nord.

-  Inquisitrice ! Par ici !

Le prêtre de la chapelle locale est évidement présent. Celui-ci est accompagné d'un grand homme chauve, sans nul doute le responsable.

 - Bonjour, mon Père. 

Une fois réunis, les deux hommes la saluèrent en bonne et dus formes, laissant pourtant un certain pour une raison inconnu un certain malaise au mercenaire. C'est pourquoi, seul le prêtre semble ouvert à l'échange.

- Êtes-vous seule ? J'aurais pensé que quelqu'un d'aussi important que vous aurait au moins droit à la présence une garde… 

- Ne vous en faites pas… Dites-moi plutôt, que dois-je faire exactement ?

Le prête s'écarte, laissant l'homme à la immense carrure s'approcher d'elle. Il détient une grande lanterne de fer minéral, normalement utilisée pour les traversées en mer. La mage compris immédiatement l'intérêt de l'objet, et y trouva même un certain amusement dans l'utilisation inédite qu'ils en feront.

-J'espère que cela suffira, j'ai acheté moi-même cet éclairage sur les bons conseils de cet homme d'église.

-Oui, c'est parfait. Tenez-là juste en hauteur, que je puisse appliquer l'enchantement.

Il s'exécute. La voilà devant la tâche à accomplir, prête à sortir le grand jeu. Elle se place alors de la manière la plus droite possible, tout en restant souple, et rechercha absolument à vider son esprit. Le calme peu présent n'était guère une aide, mais elle devait faire avec. Ainsi, une sorte de transe débute, et les deux spectateurs peuvent désormais voir une légère lueur transparaitre de ses yeux, puis déboitant vers l'armure thoracique de la…

-OH ! Toi, là !...

La voix extrêmement grave et roque avait interrompu toute l'entreprise. Elle fit abstraction, et repris du début…

- … Oui toi ! Le rouquin voyeur ! Sors de là et viens nous aider !

Cette fois, l'inquisitrice avait perdu toute concentration : quel était l'individu qui lui causer autant de troubles ? Les guildes de mages sont toutes construites à des endroits où très peu d'agitation n'a lieu, et cela n'est pas d'une manière innocente !

Elle considérait que le coupable était celui qui ne remplissais pas ses fonctions, en outre elle retrouva, non avec une certaine surprise le fameux ‘'Drek'' qu'elle venait d'aider. L'homme armure incomplète s'intéressait à ce qu'elle faisait. Il n'y avait rien de malsain, et le fait qu'il se soit caché pour ne pas la déranger ne la dérangeait guère, bien au contraire. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais cette nouvelle présence la fixant était bien plus perturbatrice que les deux autres. Mais comment lui dire sans paraitre injuste ? Elle décida de lui faire signe en portant un même intérêt pour lui.

 

 

Étonnement, cela fonctionne quelques peut, sans doute parce qu'il avait décidé de débuter le travail, il se tourne vers une énorme caisse qu'un mage peine à faire voler…

-TROP LENT ! Laisse-moi faire.

…Et la saisi dans la stupeur de ce dernier. Le sortilège était-il déjà en place ? Personne ne pourrait porter une telle chose, sans cela… De nouveau, il jeta un œil vers elle… Alors qu'en premier plan, un objet vin cesser la récréation. Un objet en fer…

- … On vous dérange, peut-être ?

Même les muscles du colosse commencent à abdiquer sous la lourdeur de la ferraille.

- Oui … Non ! Laissez-moi me concentrer, Je vous prie !...

De l'entre de mes deux mains déferla soudainement une lumière apaisante s'étendant de la mèche de la lanterne, se résorbant ensuite en une flamme claire et opaque. La jeune femme venait de faire ce soudain effort en lésinant les deux autres précédentes, la rendant quelques peu fatigué, cependant le résultat était à la hauteur de sa réputation : cette flamme d'origine magique était particulièrement vive et d'une puissance conséquente.

-…C'est terminé. Vous ne devriez avoir aucun problème sur votre route, dans l'éventualité où mes capacités sont suffisantes face à la menace.

 - Merci beaucoup. 

Le colosse s'incline, reprend l'objet, et fait route vers ses quartiers. L'homme d'église retourne ensuite à son établissement, après avoir échangé quelques politesses.

Ainsi, elle se retrouve seule, Le jeune homme ayant disparu. A vrai dire, elle aurait bien voulu repartir à sa recherche, mais avait déjà dépassé le temps disponible qui était consacré pour cette mission. Le travail avant tout.

Et puisque qu'elle connaissait son nom, elle pourrait parfaitement, si un jour le cœur lui en dit, le retrouver, mais cela attendra cette fin d'expédition. Pour l'heure, cette nouvelle connaissance devra attendre.

Mais alors qu'elle retroussa chemin vers la calèche, arrivant bien vite à celle-ci, le chevalier qui n'osait point sortir était dehors, et en pleine discutions plutôt animé. Cela va donc sans dire, quelque chose ne ce passe pas comme prévu…

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