Brexit...par ici la sortie

Jean Claude Blanc

bye, bye Britishs

                            Brexit…par ici la sortie

Les rosbifs se barrent, bon débarras

Pourquoi en faire tout un plat

A cette Europe n'y croyaient pas

Déjà qu'ils gardent leur monnaie

Bien trop radins pour hériter

Nos déficits, et notes salées

 

On ne va pas les supplier

A se plier à notre bonté

Car n'étant pas du genre docile

On les préfère seuls sur leur île

 

Ils ont voté pour le brexit

Pour ainsi dire, ils nous quittent

Pas le dernier de leurs simulacres

Sans se gêner ils rompent le pacte

 

Ainsi le divorce est consommé

Mais risquent sûrement le regretter

Etait trop belle la mariée

Les industries vont se tirer

Tout ce qui vient de l'étranger

Dès lors sera salement taxé

 

Alors à qui profite le crime

De ces rouquins qui se privent d'usines

Peut-être à nous communautaires

Même plus utiles les frontières

Ce qui nous sépare, c'est la mer

Mais vont avoir le cœur amer

 

C'est le moment de les piller

Leurs ingénieurs les attirer

A s'installer à moindre frais

Dans notre France désertée

 

C'est une gifle pour l'Europe

Mais qui s'en moque, misanthrope

Car s'ils croient nous contrarier

Nous on dit stop à leurs projets

Bien que jadis nos alliés

 

Ces électeurs et anglais fiers

Que l'on prenait pour des lumières

Nous laissent tomber, pas pour de vrai

Qu'en rigolant pour nous charrier

Finalement vont être baisés

Sera trop tard pour pleurnicher

Et même leur veste la retourner

Pour qu'on leur fasse la charité

Déjà se marrent élus de Bruxelles

Compatriotes à la gamelle

Cette trahison tombe à pic

Sûrs de se faire plus de fric

 

Peut-être enfin pour nous la chance

De redorer nos pauvres finances

Foutre dehors ceux d'Outre-Manche

Même qu'on va faire diligence

 

D'ailleurs ça nous a coûté cher

De l'accueillir cette Angleterre

Serrer la louche d'une main de fer

Ça pas question, trop tortionnaire

Pour ses sujets, Mme Thatcher

 

Ces prétentieux et pudibonds

Voudraient nous donner des leçons

Royaume-Uni, que pour le pognon

Où chaque région tient à son nom

 

En est ainsi des écossais

Du Pays de Galle trop isolés

Mais qui aimeraient bien nous rejoindre

On n'en veut pas, peuplades de pingre

 

Pourtant n'a rien de réjouissant

Ce misérable vieux continent

Qui souhaiterait revenir au franc

Et à leur mark les allemands

 

Tellement tentant le Commonwealth

C'est pour cela que le bât blesse

Le libre-échange entre copains    

Importations qui coûtent rien

Même que Donald, l'américain

Leur fait du gringue à ses cousins

 

Si cette Europe se décompose

C'est pas la France qu'en est la cause

On l'a voulue parfaite union

A la va vite, et à foison

Les recevoir frêles nations

Si bien qu'on l'a dans le troufignon

 

27 pays, c'est beaucoup trop

Vont s'en sortir les plus costauds

Qui ont les armes, les munitions

Les anglais se cassent pas le trognon

Se carapatent, ils ont raison

Voyant le pire à l'horizon

Quel coup porté aux humanistes

Ces enchanteurs de bobos cuistres

Républicains et socialistes

Qui s'en faisaient toute une gloire

Peu réalistes, refaire l'Histoire

Ils en sont quittes pour leurs déboires

 

Ce rapatriement des grands bretons

Aura au moins cet avantage

Se les farcir ces moribonds

Qui à Calais tournaient en rond

Chez les britishs, libre passage

Même qu'on leur souhaite bon courage

 

La nouvelle miss Première Ministre

Qu'est tout sourire pour l'Amérique

Va se marier pour s'enrichir

Du Nouveau Monde dynamique

Même que Trump a la trique

 

Quant à l'Europe veuve éplorée

Va se torcher de ses traités

Le chacun chez soi est de rigueur

Pourrait peut-être à nous français

Finalement faire notre bonheur

 

Mollusques anglais, à voir leur air

Plus que nous sont visionnaires

Ils ont conquis toutes les mers

A Waterloo, victoire sévère

Nous ont défaits, on n'est pas fiers

 

Alors nous prennent pour des nouilles

Avec leur reine, filent la quenouille

Tout en se marrant de leurs embrouilles

Et de notre sort, s'en branlent les couilles

Je rajoute même, sacrés fripouilles

 

Faut les comprendre ces marquis

Qu'ont jamais été envahis

Fidèles à leurs économies

Qu'ils en amassent sans faire de bruit

Pour se sauver prennent le maquis

Sans demander même notre avis

 

Le peuple grugé, de cette aventure

Malgré son dur caractère

Va se serrer fort la ceinture

Lorsque l'argent fuit à tire d'aile

Ce sera son tour, fouir les poubelles

Tant assoiffé de bonne bière

C'est ce racontent les puits de science

Qui sont pourvus d'intelligence

Question budget, ils sont ferrés

Mais manquent un peu d'humanité

 

Moins de députés à l'Assemblée

De celle de Bruxelles, c'est pas trop tôt

Nous coûtent cher, pour tant de blé

Qu'ils se font sur notre dos

De paysans et d'ouvriers

 

Ne marchons plus dans ces combines

Quand nos pays tombent en ruine

La désertion n'est pas finie

A voir l'Espagne et l'Italie

Qui condamnées, vite se débinent

 

Moi qui goûte guère à leur verbiage

De ces englishs, du moyen âge

Je les comprends qu'ils prennent le large

Même que c'est pas un outrage

Se comporter en peuple sage

Pour pas subir le naufrage

Constater tristes les dommages

De cette Europe, plus qu'un mirage

 

Nous autres français et germaniques

Qui nous montrons si héroïques

D'avoir bâti cette amitié

Pour ne plus jamais guerroyer

Bien mal payés pour nos efforts

Quand chacun planque son coffre-fort

 

Certains se veulent fédéralistes

Comme Cohn-Bendit, drôle d'artiste

Qui n'a pas su choisir son camp

Caméléon vert-socialiste

Un peu français, un peu allemand

Un peu des deux, du même sang

 

Y'aura pas foule à l'enterrement

De cet Europe qui perd tout sens

Alors me tourne évidemment

Vers le gaulliste Dupont Aignan

Qui j'espère sera président

Pour que notre pays soit plus puissant

Face à Poutine cet intrigant

Et Donald Trump cet insolant

Quant aux anglais qu'ils foutent le camp

Avec l'Europe des partisans

Souvent aux abonnés absents           JC Blanc   janvier 2017  (Brexit)

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