Brocarde un peu

Jean Claude Blanc

sur un air de l'inusable Patrick bêlant, pas cassée la voix, comme ses tendres ritournelles, que je pastiche pour le bourgeois du palais tête de turc...alors regarde!

                              Brocarde un peu

Y'a déjà plus d'un an qu'on a élu Macron

Aussitôt nous soutire sa potion de pognon

Favorise les rentiers, aux dépens des manants

Qu'il accuse de fainéants, ces chômeurs sans dents

 

Orgueilleux, ambitieux pétri de suffisance

S'imagine cet éphèbe qu'il va sauver la France

Car pour lui si facile, nous traiter de crétins

Parce qu'il refuse d'admettre que c'est un bon à rien

 

Alors m'adresse à toi péteux

Bien que sorti de l'ENA, guère courageux

Alors prie et fais des vœux

Même si tu l'invoques, seras jamais Dieu

 

T'estime que pour parader, faut être costumé

Mais comme tous tes potes, tu ne penses qu'aux effets

Dépensant sans compter, le fric des citoyens

Ce qui prouve que tu manques de respects pour tes nains

 

Alors prends garde, aux culs terreux

Qui te le diront droit dans les yeux

A cause de toi, pauvres miséreux

Alors que poubelle la vie au coin du feu

 

En Président des riches, t'as sucré l'ISF

Mais sais-tu qu'on a plus de cent mille SDF

Par-dessus augmenté le taux de la CSG

Ainsi battent le pavé, des hordes de retraités

 

Alors reluque, comme c'est navrant

D'envoyer ton Benall, casser de l'étudiant

Pendant ce temps, tes lois défilent

Au point d'encourager les pédophiles

 

Patrie des Droits de l'Homme, tu connais le couplet

Pourvu que ces étrangers n'occupent pas ton palais

Quant aux jeunes violents, le soir dans leur quartier

Qu'ils la ramènent pas, pour un job pour bouffer

Alors expert, dans le genre migrant

Qu'ils viennent juste profiter de nos prélèvements

N'en constatant que les dégâts

Tes députés qui pratiquent la langue de bois

 

Tu ne peux résister à l'appel de Bruxelles

Espèce de Jeanne d'Arc, mais nullement pucelle

Qui t'invite grand seigneur, d'en recueillir à la pelle

Mais d'avance impossible tes gaulois sont rebelles

 

Alors fais gaffe aux islamistes

Qui insensiblement nous rayent de la liste

Et pour nos sous, tire nous de l'Europe

La Banque Centrale n'emploie pas de philanthropes

Epique, époque, roture écope…

 

Tes fidèles partisans, pas si bêtes se barrent

Certains les plus malins vont planquer leurs dollars

Tandis que bobo Hulot, passionné de nature

Renonce à son projet trop vert pâle et pas mûr

 

Alors te canarde tes camarades

Tes arnaqueurs de ladres mascarade

Qui t'ont maitre à l'Elysée

Pour le plaisir de t'exécuter

 

Pas de pot cet été, soumis à la critique

Ces médias crapuleux, te font tourner en bourrique

Même Hollande s'en mêle, soudain ressuscité

Que la rose socialiste de ses cendres renait

 

Plus Gauche ni de Droite, vachement enterrées

Ne restent auprès de toi, que des pigeons ramiers

Bien joli leur plumage, seulement face au danger

De la hausse des impôts s'en dédouanent, effrayés

 

Mal engagé, fais-toi la malle

La pollution des cons atteint tes côtes

Lave-toi les mains de ces chacals

Qui s'entredévorent, de faim se la saute

Comme premier de cordée, tu parais guère solide

Mais on n'a pas le choix, n'ayant pas d'autre guide

Aux abimes de nos dettes, on demeure lucides

Pour mourir lentement, urge pas le suicide

 

Vaste désert autour de toi

Tes rats s'enfuient comme des scélérats

Perdu confiance, en ta bonté

Qui leur promettait nombres de sièges dorés

 

Tes soi-disant marcheurs qui te couvraient d'honneur

Pris la poudre d'escampette, allant se faire pendre ailleurs

Car c'est bien connu, qu'un beau jour les flatteurs

Se taillent chez les plus forts, vaillamment faire leur beurre

 

Alors t'exhorte, quitte ton perchoir

Déjà convoité par des vieux renards

Question ficelles, c'est leur rayon

Marron le peuple qui gobe leurs sermons

 

En artiste libertaire, pousse ma chansonnette

Empruntée à Bruel, de façon déshonnête

Pas gêné de ce texte, jeté sur internet

Juste pour faire réagir, les larbins qui s'embêtent

 

Alors je brocarde, faisant de mon mieux

Ce monde rempli de vaniteux

Si la planète n'est plus très bleue

Les lunatiques, s'y prennent au jeu

 

Curieux et fouineur des sombres actualités

Pas besoin de télé, tout se déroule sous notre nez

Le progrès est en route, mais faudra patienter

A se geler les couilles, de toujours lanterner

 

Alors Manuel bien qu'homme de paille

Va nous y foutre, ses tendres volailles

Profondément dans le postérieur

Sans vaseline, et sans douleurs

Génial savant, nous ses cobayes JC Blanc sept  2018 (pratique Patriick !)

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