Brocarde un peu
Jean Claude Blanc
Brocarde un peu
Y'a déjà plus d'un an qu'on a élu Macron
Aussitôt nous soutire sa potion de pognon
Favorise les rentiers, aux dépens des manants
Qu'il accuse de fainéants, ces chômeurs sans dents
Orgueilleux, ambitieux pétri de suffisance
S'imagine cet éphèbe qu'il va sauver la France
Car pour lui si facile, nous traiter de crétins
Parce qu'il refuse d'admettre que c'est un bon à rien
Alors m'adresse à toi péteux
Bien que sorti de l'ENA, guère courageux
Alors prie et fais des vœux
Même si tu l'invoques, seras jamais Dieu
T'estime que pour parader, faut être costumé
Mais comme tous tes potes, tu ne penses qu'aux effets
Dépensant sans compter, le fric des citoyens
Ce qui prouve que tu manques de respects pour tes nains
Alors prends garde, aux culs terreux
Qui te le diront droit dans les yeux
A cause de toi, pauvres miséreux
Alors que poubelle la vie au coin du feu
En Président des riches, t'as sucré l'ISF
Mais sais-tu qu'on a plus de cent mille SDF
Par-dessus augmenté le taux de la CSG
Ainsi battent le pavé, des hordes de retraités
Alors reluque, comme c'est navrant
D'envoyer ton Benall, casser de l'étudiant
Pendant ce temps, tes lois défilent
Au point d'encourager les pédophiles
Patrie des Droits de l'Homme, tu connais le couplet
Pourvu que ces étrangers n'occupent pas ton palais
Quant aux jeunes violents, le soir dans leur quartier
Qu'ils la ramènent pas, pour un job pour bouffer
Alors expert, dans le genre migrant
Qu'ils viennent juste profiter de nos prélèvements
N'en constatant que les dégâts
Tes députés qui pratiquent la langue de bois
Tu ne peux résister à l'appel de Bruxelles
Espèce de Jeanne d'Arc, mais nullement pucelle
Qui t'invite grand seigneur, d'en recueillir à la pelle
Mais d'avance impossible tes gaulois sont rebelles
Alors fais gaffe aux islamistes
Qui insensiblement nous rayent de la liste
Et pour nos sous, tire nous de l'Europe
La Banque Centrale n'emploie pas de philanthropes
Epique, époque, roture écope…
Tes fidèles partisans, pas si bêtes se barrent
Certains les plus malins vont planquer leurs dollars
Tandis que bobo Hulot, passionné de nature
Renonce à son projet trop vert pâle et pas mûr
Alors te canarde tes camarades
Tes arnaqueurs de ladres mascarade
Qui t'ont maitre à l'Elysée
Pour le plaisir de t'exécuter
Pas de pot cet été, soumis à la critique
Ces médias crapuleux, te font tourner en bourrique
Même Hollande s'en mêle, soudain ressuscité
Que la rose socialiste de ses cendres renait
Plus Gauche ni de Droite, vachement enterrées
Ne restent auprès de toi, que des pigeons ramiers
Bien joli leur plumage, seulement face au danger
De la hausse des impôts s'en dédouanent, effrayés
Mal engagé, fais-toi la malle
La pollution des cons atteint tes côtes
Lave-toi les mains de ces chacals
Qui s'entredévorent, de faim se la saute
Comme premier de cordée, tu parais guère solide
Mais on n'a pas le choix, n'ayant pas d'autre guide
Aux abimes de nos dettes, on demeure lucides
Pour mourir lentement, urge pas le suicide
Vaste désert autour de toi
Tes rats s'enfuient comme des scélérats
Perdu confiance, en ta bonté
Qui leur promettait nombres de sièges dorés
Tes soi-disant marcheurs qui te couvraient d'honneur
Pris la poudre d'escampette, allant se faire pendre ailleurs
Car c'est bien connu, qu'un beau jour les flatteurs
Se taillent chez les plus forts, vaillamment faire leur beurre
Alors t'exhorte, quitte ton perchoir
Déjà convoité par des vieux renards
Question ficelles, c'est leur rayon
Marron le peuple qui gobe leurs sermons
En artiste libertaire, pousse ma chansonnette
Empruntée à Bruel, de façon déshonnête
Pas gêné de ce texte, jeté sur internet
Juste pour faire réagir, les larbins qui s'embêtent
Alors je brocarde, faisant de mon mieux
Ce monde rempli de vaniteux
Si la planète n'est plus très bleue
Les lunatiques, s'y prennent au jeu
Curieux et fouineur des sombres actualités
Pas besoin de télé, tout se déroule sous notre nez
Le progrès est en route, mais faudra patienter
A se geler les couilles, de toujours lanterner
Alors Manuel bien qu'homme de paille
Va nous y foutre, ses tendres volailles
Profondément dans le postérieur
Sans vaseline, et sans douleurs
Génial savant, nous ses cobayes JC Blanc sept 2018 (pratique Patriick !)