camée à son sang

compteclos

Elle peint son visage,

De son sang sale,


Accro à la pureté,

Elle se laisse pleurer,


Mélange de larmes et de sang,

Mélanges d'âme et de tourment,


Elle est seule et vide,

Elle est seule et putride,


Elle se laisse mourir,

Pour elle, il n'y aura jamais de « pire »,


Son passé est son avenir,

Elle voit ce qu'elle veut, venir,


Elle se laisse posséder,

Par des êtres sans identité,


Elle se laisse caresser,

Par des mains inhabitées,


Elle sait que son âme indolore,

Révèle des milliers de couleurs inodores,


Elle laisse sa lame glisser sur sa peau,

Seule, cette dernière sait calmer ses sanglots,


Elle danse avec sa lame,

Et purifie son âme,


Amour sacré,

Amour purifié,


Ils disent «  c'est pathologique »,

Ils pensent «  c'est pathétique »,


Mais ils ne savent pas que cette rythmique,

Pour elle, est fantastique,


Elle jouit sur son sang,

Elle prie pour son sang,


« Pourvu que je sois pure »,

« Pourvu que rien ne dure ».




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