Carnet de Pékin

poulpita




Ce garçon qui court dans la lumière, vers l'avenue immense. Tête rasée. Sa mère se tourne, rit.
Les ouvriers sur la route large, tenues bleues, drapeaux jaunes. Tous pareils. Comme des jouets.
Mes coups d'oeil par la fenêtre des internets.
Esplanade sans vie, sauf le policier. Piquet. Fin, long et si sérieux devant la revolving door.
Table ronde. Huit messieurs. Identiques. Cravate noire, costumes corbeau, yeux blancs.
Mandoline. Ricochets de sourires inspirés par l'ode à l'amitié.
La table tournante, le plaisir de piquer dans le plat, comme à la maison. La ronde calme.
Le rire joyeux, de l'âme sincère et des yeux bleus.
Early morning, peut-être ou pas. Ce gros monsieur, Orangina. Formule américaine. L'assiette pleine.
Le poisson chat et le panier de crevettes. Sacrifiés. Tenu à la mort par un pic en bois. Compte à rebours de fin du monde.
Nocturne. Carrés de femmes, gymnastique des mécaniques. Music loud. Les baskets se suivent, bruits étouffés.
Six o'clock in the morning. Trafic jam in the thinking. Un grain dans l'univers. 

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