Ce n'est pas moi...

menestrel75

... c'est elle, je n'y suis pour rien !
Elle n'est soudain plus très pressée, ma belle Ariane, rien n'urge dans ce purgatoire de sensations.
Elle a envie de prendre tout son temps, celui que je lui aurai réservé, celui qu'elle voudrait vivre pleinement avec moi.
Elle ne peut cependant que ressentir un brin de folie douce, meurtrière des sens, en effleurant des mains,  
le tissu bandé du dernier rempart entre elle et moi.
Une caresse experte lui ferait découvrir l'endroit où je cache mes trésors les plus personnels.  
Mes bijoux que je n'aime exposer qu'en des endroits échauffés par des blandices attrayantes.
De ses dents, elle fait doucement glisser,  vers le bas,  la contexture de cette dernière partie d'armure, étoffe riche de mes odeurs, mes parfums qu'elle perçoit, et dont elle aimerait, m'a-t-elle murmuré, s'enivrer,
femelle de son mâle excitée par les effluves qui lui chatouillent les narines...
De la pointe de la langue elle dessine un parchemin  de baisers le long de mes cuisses musclées et tendues ( ! ).  
Elle se retrouve plongée dans le berceau d'une paire de gonades prêtes à l'éclosion sous le mûrissement d'une odyssée ensoleillée.
La bouche entrouverte, prête à cueillir ce fruit défendu jusqu'alors, elle voudrait se gorger de l'organe central de ses attentions.  
Mon membre n'a plus rien à envier à quelque autre être surnaturel, il est tout simplement humain.  
Il sera là, dressé, érigé de façon audacieuse face à la bouche voluptueusement gourmande de ma Vestale.
Un petit tressautement lui permettra d'accéder de plein fouet au véritable mets brûlant.  
Je sais qu'elle multipliera les petits mouvements bien cadencés,  
prenant soin de n'accompagner ces petites boutades que jusqu'à la limite de mon gland violine.  
Elle savourera avec moi ce plein moment, et ne s'étendra pas encore sur toute la question…  

Suite un jour prochain... peut-être !

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