chagrin mon amie

Il est de ces moments où frustré,

Le silence pesant marque la fébrilité

D'une réalité de plein fouet

Que je peine à te réconforter.

Fébrile quand je lis aux fonds de tes yeux

Cette douleur qui teinte ton cœur

D'une détresse au contrôle de tes pleurs.

Emprunté ne sachant sur quel pied danser

Sans remède pour cicatriser ton esprit

Malgré cette envie d'effacer les nuages gris

Je reste démuni…

Au froid glacial privé d'une trêve hivernale

Se retrouver muet, moi bavard indécrottable

Quand aucuns mots ne peuvent expliquer l'inexplicable

Quand aucuns mots ne peuvent consoler l'inconsolable.

Seul un câlin à délivrer…… pour t'aider à souffrir

Quant au regard cette souffrance ne cesse de grandir

Entre soupirs des martyrs, sursauts d'humanité

Qui nous ramènent à la triste réalité.

Pas de formule magique de l'infantile sentimentaliste

Qui d'un sourire de façade reste triste

Devant ton courage à affronter cet orage.

De ces discours aux verbes lénitifs

Quand ta peine saigne

Devant cette putain de rengaine.

Mais tu restes debout

Quand le reste me semble si dérisoire

Un oir qui rime pourtant avec espoir……