Chapitre 35 - DE CORLEONE À BISACQUINO

suemai

AMOUR, CRIMES, SEXE ET HUMOUR. À un moment, Amber lui saisit les mains voulant la réconforter. Celia s’approcha et l’embrassa.

— Salut Amber, ce que vous êtes jolies, toutes les deux, dans ces habits de haute confection, débuta Gregorio, tout sourire.

— Je ne te savais pas si observateur, lui ricana Amber.

— Désolée, ça ne se voulait qu'une simple remarque, un compliment tout au plus.

Gregorio observait Vanity depuis quelques secondes.

— Pardonne-moi Vanity, voici Gregorio Ligninari de Corleone.

— C'est un plaisir de vous rencontrer, monsieur.

— Qu'est-ce qu'elle dit, demanda Gregorio?

— Bon sang, j'oubliais, elle ne parle pas italien. C'est une américaine du Nebraska. Alors elle te répond : « Qu'elle est enchantée de te rencontrer. »

— Même chose pour moi, enchaîna Gregorio.

Vanity, sous ce joli dialecte, en demeurait séduite et souriante.

La jeune fille, légèrement en retrait, se rapprocha.

— Vous vous nommez Amber, je suis Celia, la jeune sœur de Gregorio. C'est un honneur, pour moi, de vous rencontrer, madame, ou plutôt mesdames.

— Oui, oui, il s'agit de ma petite sœur, enchaîna prestement Gregorio. Je ne la laisse jamais seule par les temps qui courent. Je crois, Amber, que nous avons tous développé un peu de… de « vénération » pour toi. Sans le savoir, tu es devenue une légende, enfin… tu vois ce que je veux dire…

— Oui… bien sûr… une légende… « Voilà qui me fout les j'tons, pensa-t-elle ». On prend la route. Tu peux nous loger?

— Voyons Amber, chez moi, à Corleone, tu te souviens. Nous aurons tout l'espace nécessaire. Je te raconte l'histoire entière pendant le trajet.

—  Je règle tous les frais et je vous retrouve à la jeep balbutia pratiquement Amber, avant de disparaître à toutes jambes.

Les bagages chargés, Vanity prit, tout naturellement, place aux côtés de Gregorio, qui ne semblait pas se plaindre, ce qui fit sourire Amber. Elle partageait le siège arrière avec Celia, toute heureuse de se retrouver assise auprès d'Amber. Le trajet vers Corneole débuta.

— Alors, tu me racontes, Gregorio?

— J'y venais, Amber, j'y venais. Après ton départ et celui d'Eltirra, cette liberté, chèrement acquise, ne dura que quelques semaines. Pour une raison, que je ne comprends toujours pas, Guiseppe Torsini relança la guérilla. Il nous taxa à son tour. Avec les sous que tu lui avais transférés, il s'est offert une petite armée. Un nouveau règne de despote débutait. Sur les onze gars de la brigade de l'époque, que cinq nous sont demeurés fidèles. Nous tentons, autant que possible, de contrer les manœuvres de Guiseppe. Quelques-uns se joignent à nous parfois, mais nous demeurons inférieurs en nombre. Nos interventions n'obtiennent pas les résultats escomptés, alors nous tentons de cibler du mieux possible.

— Mais, Gregorio, demanda Amber, quelles armes utilisez-vous?

— Pour être honnête, Amber, j'ai récupéré tous nos « Tinka » de l'époque avant qu'elles ne se fassent ensevelir. Je conviens que ce ne fut pas très honnête de ma part, mais j'entretenais l'idée que tout pourrait se reproduire un jour. Alors, j'ai tout planqué.

C'est ainsi qu'Amber se fit raconter toute l'histoire, ce qui concordait avec les propos rapportés par Guillermo et Pedro. Corleone approchait. Le soleil s'éclipsait. Une nuit approchait…

***

— Alors Gianko, nous poursuivons dans quelle direction, demanda Sam?

Gianko demeurait en ligne avec l'équipe; Fletch lui ayant fait cadeau d'une oreillette. L'idée de la torture psychologique lui traînait quelque part dans la tête, mais Fletch tentait de tout nier. Du moins, le Cringos ne souffrait pas physiquement. Casanova jouait son rôle à la perfection.

— Alors, Gianko! Ça vient l'info!!! Rugit Sam…

— Oui… oui… dans moins d'un kilomètre, vous croiserez une fourche menant dans trois directions, prenez celle de droite, haletait-il.

Casanova, fixait Gianko d'un sourire sadique. Ce qu'il était laid…

— Lieu_te_nant Fletchhh… dit Casanova, je peux trancher une oreille de lui?

— Mais pourquoi, sursauta Fletch?

— Pas de point d'eau, lieu_te_nant…

— Oui pour l'eau et non pour l'oreille. Tu te calmes, « Le cisailleur », alors Gianko, ces points d'eau, merde?!

— J'allais vous dire, je jure j'allais vous dire, blanchissait le Cringos. Après le tournant, sur la droite, entre les trois pics rocheux, vous verrez un amoncellement de pierres tout au centre. Vous retirez tout… tout… et tout au milieu, un petit trou remplit de… de glaise séchée. Vous li… libérez la fente et l'eau coulera. C'est une… « Non! Non! Par pitié, hurlait Gianko, voyant « le Cisailleur » pointer son scalpel… » Une… une veine souterraine. Vérif… Vérifiez… Vous ver… verrez… l'eau… l'eau elle va appa.. appa… apparaître!

— Reçu Sam, demanda Fletch?

— Oui, les gars y sont… … voilà, ça gicle. On va enfin pouvoir se laver, bordel. Pas trop tôt !…

***

— Guillermo mort et Pedro à tes trousses, répéta Gregorio, mais c'est de la science-fiction! Voyons, ça n'a pas de sens… pour Guillermo, je suis vraiment désolé.

Amber lui narra toute l'histoire, n'omettant pas qu'elle demeurait la seule coupable de tout ce drame, ce que Gregorio enregistra rapidement. Il comprit jusqu'à quel point Amber culpabilisait. Il tenta, sans résultats, d'aborder le sujet, mais elle se déroba aussitôt. Après un excellent repas, constitué de plusieurs perdrix abattues par Celia, élève d'Eltirra, de légumes, de scotch et de vin. Amber se retira. Vanity collait à la table et pour des raisons évidentes.

***

— Alors Sam, se renseigna Fletch?

— Incroyable toute cette eau. Les gars se baignent par groupes de trente. Justy y passera en dernier, je superviserai.

— Tu vas en profiter pour la relu…

— Fletch, bon sang, jamais je n'ai touché à un seul cheveu de Justy. Oui… oui… je suis amoureux. Mais je la respecte, tu saisies!

— Tout à ton honneur, Mr. Bucklett, rigola Fletch.

— Non mais vous cessez ce Mr. Bucklett, ça me file un sérieux coup de vieux. C'est pas normal de respecter les gens, selon toi?...

Fletch appréciait vraiment Sam. « Plus que respectueux, se passa-t-il comme réflexion »

— Fletch, tu me tends la serviette?

— Non Justy, elle se trouve sur cette roche tout près de moi. Je me retire un instant.

Justy en fut étonnée et puis ravie. Fletch la traitait avec tous les égards possibles, ce qui, de nouveau, la fit pleurer. Mais elle devait se ressaisir. Elle commandait une équipe de plus de trente hommes. Pas question de faire dans le mélo.

***

Assis à son bureau et bien calé dans sa chaise, Guiseppe réfléchissait. Baldo et Guido entrèrent et prirent place.

— Amber est de retour. C'était à prévoir. 

— Qui vous a informé père, s'enquerra Guido?

— L'un des douaniers de Palerme à notre solde; il y aurait de cela moins de vingt-quatre heures.

— Vous croyez qu'elle désire vous éliminer Don Guiseppe, s'inquiéta Baldo?

— Le contraire serait surprenant, répliqua-t-il. De plus, Pablo se trouve aussi sur les lieux et je ne connais pas ses intentions. Il agit seul. La situation devient, pour le moins, curieuse et embêtante.   

Tout en regardant ses fils, devenus ses lieutenants, il leur ordonna de liquider Amber. Baldo et Guido sortirent. Guiseppe réfléchissait toujours. Il avala une lampée de vin plus que songeur. La paume de ses mains suintait, toute moite.

***

Alba et Pablo roulaient dans une voiture anonyme vers Corleone.

— Pablo, lui demanda Alba, tu es certain de ce que tu dois faire?

— Alba, Amber devait veiller sur Guillermo. Maintenant, il n'est plus que cendres. Rappelle-toi, il s'agissait de mon seul enfant. Elle doit payer, aujourd'hui. L'heure est venue.

Comme toujours, Alba demeurait fidèle à Pablo. Pourtant, un doute l'assaillait depuis les tous débuts. Pablo n'était plus le même homme.

***

Amber se perdait en conjectures de toutes sortes, lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit.

***

— Sergent Mylard, au rapport, ordonna Fletch?

— Oui lieutenant Fletch. Nous levons le campement pour la nuit. J'ai posté des hommes à des endroits stratégiques. Chacun connait bien sa tâche advenant une attaque.

— Sam, qu'en dis-tu?

— Bien Fletch, c'est le mieux que nous puissions faire. Les gars sont crevés Demain, le Cringos devra nous aiguiller vers le repaire de sa bande.

— Oui, vous aurez l'information. Je coupe.

Étendus à la belle étoile, chacun dans son sac de couchage, Sam tenait la main de Justy qui le fixait. Elle finit par s'endormir. Sam ne pouvait détacher son regard de ce visage si paisible.

***

Toujours à la salle à manger, Vanity et Gregorio s'offraient les yeux doux. Les mots se faisaient rares. Gregorio se risquait parfois à un anglais pratiquement incompréhensible. Vanity, rigolant, le corrigeait, tout en saisissant le sens global de son propos. La bouteille de vin se vida et Gregorio la reconduisit à sa chambre…

***

Sous le regard étonné d'Amber, Celia fit son apparition.

— Salut Amber, je peux te parler?

— Évidemment, Celia, tu rencontres un souci?

Celia s'assied au pied du lit d'Amber. Une jeune italienne de dix-neuf ans, d'une rare beauté. Amber l'examinait sans qu'il n'y paraisse.

— Alors si tu me racontais, Celia?

— Je désire me joindre à l'équipe, mais Gregorio refuse.

— Peut-être a-t-il raison, il assure ta sécurité. Où se trouve votre famille?

— Notre mère est décédée à ma naissance et papa s'est volatilisé. Gregorio assume toutes les charges depuis plusieurs années. Nous cultivons la vigne comme tous. Mais, Amber, ça ne me fournit pas de réponse à me deux questions.

— Deux questions, Celia?

— Oui, ce dont je t'ai parlé précédemment et la seconde qui me gêne beaucoup.

— Bien réglons la première. En quoi pourrais-tu nous être utile dans les altercations qui vont suivre? Ce ne sera pas si simple que tu crois…

— Je suis une excellente archère, Eltirra m'a formée. Ici, je chasse et Gregorio s'occupe du vignoble. Chacun son travail.

Amber demeura surprise d'apprendre la chose, mais resta sans voix devant la déclaration d'amour de Celia. Amber, dans les circonstances, s'y perdait. Elle apprit comment Eltirra plaisait à Celia et qu'elle ne s'était jamais déclarée. Les hommes ne l'intéressaient pas. Elle connaissait l'homosexualité d'Amber et, en la voyant à l'aéroport, un désir se développa instantanément. À un moment, Amber lui saisit les mains voulant la réconforter. Celia s'approcha et l'embrassa. Il y avait longtemps qu'Amber se privait de sexe. Elle se laissa gagner par l'attrait. Celia retira ses vêtements et se coucha aux côté d'Amber qui se laissa caresser. Elles s'endormirent quelques heures avant le chat du coq. Dix-neuf ans, se disait Amber… Et puis, n'en avait-elle pas que vingt-deux.

***

— Sam… Sam… je retourne auprès de mes hommes, les rumeurs s'ébruitent déjà suffisamment. Essayons de ne pas trop les alimenter. Sur ces paroles, Justy plia bagage et disparut dans les vapeurs d'une fin de nuit.

***

— Fletch, comment ça se présente?

— Tout va pour le mieux jusqu'à maintenant, Colonel

— Combien d'ennemis au sol, Fletch?

— Aucun, nous sommes à la recherche du nid.

— Je vois, il faut les dénicher avant que le contraire ne se produise. Pour Casanova, ça donne des résultats? Sinon je t'envoie « Le Cisailleur. »

— De ce Côté, Mr, on ne peut rêver mieux. Aussitôt le clan débusqué, je vous contacte!

— Bien Fletch. Nous avons une réputation à… hum… à préserver.

— Vous parlez d'Amber, Mr ?

— Non… non… e-hum… nous gardons le contact.

Al raccrocha sous les sourires de Fletch.

***

— Montre-moi, Celia.

Parties à la chasse assez tôt, Celia fit une démonstration sans équivoque, puis elles rentrèrent, trois perdrix en besace.

Tout en ouvrant la porte, elles retrouvèrent Vanity et Gregorio à s'embrasser à bouche que veux-tu. L'embarras s'installa. Ils prirent place. Un rapide petit déjeuner et Amber exposa sa stratégie. Puis elle s'adressa à Gregorio l'incitant à ce que Celia se joigne à eux.

— Mais, Amber, elle n'a que dix-neuf ans, je ne veux en aucun cas qu'elle risque sa vie. Il s'agit de ma petite sœur, et…

Gregorio comprit soudain que, Celia, avait partagé sa couche avec Amber. Il en demeurait estomaqué, jamais il n'aurait cru.

— Elle est jeune, je sais Gregorio, mais rappelle-toi l'importance d'Eltirra… Elle est plus que talentueuse et je dirais plus agile que son maître. Elle nous serait d'une grande utilité. De plus, nous serons huit à la couvrir.

Devant l'attitude ferme de Celia, Gregorio dut céder. Vanity, n'y comprenant rien, se fit tout traduire. Elle manifesta son accord. Amber lui glissa à l'oreille qu'elle ne possédait plus le monopole des plus jolis pieds, que Celia la faisait passer au second rang. Amber repensa à sa nuit d'alcôve auprès de Celia. Elle ne calculait plus ses orgasmes. De son coté, Celia s'allumait tel un bucher ardent. Son corps, si gracieux, se tortillait en tous sens et ses petits gémissements n'en excitaient que davantage Amber.

— Maintenant, en décida-t-elle, nous appliquerons la stratégie et les tactiques prévues. Le travail s'exécuterait en équipe réduite. Que les cinq membres de l'ancien contingent, ainsi que Vanity, Celia, Amber et Gregorio. Le plan demeurait assez simple : S'approcher de la villa Torsini. L'équipe devait ménager les arrières d'Amber, qui désirait, dans un premier temps, s'entretenir à huit clos avec Guiseppe. Suivant les tenants et aboutissants de cette rencontre, un repli stratégique et les préparatifs d'une offensive, incluant tout le groupe de Ligninari, serait à planifier.

Gregorio revint avec des fumigènes, des armes supplémentaires et tous les systèmes de communication. Tous encordés dans les fourgonnettes, on lança la manœuvre.

***

— Alors Gianko, nous devons exterminer la première fourmilière. J'attends!...

Toujours sous le regard belliqueux de Casanova, anxieux de pratiquer ses tortures, notre oiseau se mit rapidement à chanter.

— En suivant le sentier de… de…. droite, en suait-il, à environ cinq ki… ki… kilomètres. Un camp… campement se dresse au creux… eux… d'une petite vallée.

— De combien d'hommes, parle-t-on, Gianko ?

— Là je n'en… en sais rien. Peut-être y sont… sont-ils tous…

Casanova, jeta un œil du côté de Fletch, qui lui fit signe d'approcher. Gianko se pissait dessus.

— Non… non… environ une cen… cen… centaine de gars, mais… ais… il y a tou… ou… jours des sentinelles, au haut des falaises.

— Sergent, Sam, vous avez pris note. Vous vous séparez en trois groupes et vous laissez une distance de 500 mètres entre vous. Sur place, sergent Mylard, vous aviserez du déploiement.

— Bien lieutenant Fletch.

— Tu nous indiques sur la carte, Gianko et attention au tracée. Fletch dessina, à l'aide d'un feutre, ce que lui dictait le Cringos.

***

Pedro roulait, sur la 188, une route secondaire menant à Bisacquino. Il précédait Amber et son groupe d'environ une heure. À mi-chemin, il stoppa, s'empara de son traceur et le posa bien au centre d'une petite clairière. Il arma sa carabine, adopta la position lui offrant un angle de tir parfait et attendit.

— Pedro, pourquoi ne pas simplement la capturer et lui laisser le temps de s'expliquer, se morfondait Alba?

— Non, Amber est trop futée, au bon moment, elle nous abattrait tous les deux. Il ne faut pas lui laisser une seconde chance.

***

Baldo, Guido et une dizaine de mercenaires roulaient en sens inverse, se rendant à Corleone. Ils empruntaient la nationale SP-12. De toute évidence, ils allaient croiser Amber au village de Campofiorito, ce qu'espérait Baldo.

***

Les 250 hommes, précédés de Justy, Sam et de cinq francs-tireurs, avançaient, avec prudence, dans la direction indiquée par Gianko, qui se mourait de peur.

***

— Hey!!! T'as toujours la flemme en avion, c'est pas sérieux ton truc…

— Ça dépend avec qui je voyage, pour ton information. Mais je cramoisie aux atterrissages.

— Mais t'es une mauviette pour vrai… je nous commande deux scotch, ça va te donner un peu de courage. On atterrit bientôt.

***

Amber consulta son IPhone et recevait le signal de la puce de Pedro à environ trois kilomètres avant Campofiorito. Le traceur indiquait une position stationnaire Elle en fit part à Gregorio.

— Voilà ce que nous allons faire, suggéra Amber, nous ralentissons à l'approche. Nous planquons la camionnette et on avance discrètement vers le point d'émission.

On camoufla le véhicule et le groupe des neuf avançait à pas feutrés.

— Surtout, souffla Amber, je juge de la situation et vous m'obéissez.

***

Pedro, patient, l'œil grand ouvert, attendait avec fébrilité l'arrivée d'Amber. La bande de Guiseppe dépassa Campofiorito et, comme rien ne se présentait, poursuivit vers Corleone.

***

— Ok, marin d'eau douce, on va bientôt se poser. Tu me donnes la main. Tout va bien se passer, tu verras. Ma parole… t'es tout blanc! Dès que nous y serons, tu feras exactement ce que j'te dis. On s'entend?

— Oui… oui… n'importe quoi, mais, s'il te plait, ne lâche pas ma main…

L'avion se posa tout en douceur… …

  • Episode nerveux comme l'ambiance sur tous les fronts. Bientôt les combats finaux, je suppose
    Vivement la suite

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Mojitoo

    thesecretgardener

    • alô, oui l'échiquier se met en place. Plusieurs histoires qui se chevauchent et on a même droit à des scènes amoureuses^^ Les Cringos doivent disparaître et Guiseppe doit répondre de ses actes. Au travers se perd la rancœur de Pedro envers Amber, Mais qui sont ces mystérieux voyageurs...

      · Il y a plus de 7 ans ·
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      suemai

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