Charlie.

David Le Borgne

Terre transit de froid, 
foi de trois mercenaires,
qui aujourd'hui saisit d'effroi, 
ces pauvres hères pris à l'étroit,
les vers s'étoffent, à qui de droit
les fera taire, leur fera lire
les versets, les strophes de leur mère,
le sang versé, l'absurdité qui les encercle
ces hommes encagés en serre,
vers ces déserts, ils tentent d'entraver
notre affaire. Et pourtant ici, l'expression 
on s'y affaire, ne crois pas que cela nous dessert,
car tes pressions de bois nous fédère,
au tribunal de Mahomet je te défère,
pour que soit venger nos frères.
Tu peux maintenant ranger ta serre, 
tu n'atteindras pas mes viscères,
car elles résident en une sphère,
qui de notre pays est le phare,
oui ce doux climat libertaire,
qui n'a pas l'air de te plaire,
mais qui au contraire t'effares.
Nul besoin d'infliger des plaies,
quand le vent contraire t'égares,
dans des contrées où le fanatisme erre,
ne t'y laisse pas prendre par mégarde.
Entre dans cette gare joyeuse qu'est la France,
où les penseurs se serrent,
forgent cette parole libre de saphir,
mais entres y sans arme.

Signaler ce texte