Chère grand mère

Je t'écris de ma chambre chez mes patrons. C'est dur mais cela va plutôt bien.

Aujourd'hui j'ai fait une belle promenade en vélo. Il faisait beau ; les gens que j'ai croisés avaient tous l'air heureux. Grâce à toi et à pépé je peux me promener dans les environs, sans maman, et en liberté !

Depuis que papa est devenu contremaître, elle est très différente. Avant, elle aimait bien rire. Je te joins quelques photos retrouvées dans ma valise. Tu me raconteras l'histoire de la photo prise à la Baule, où ils sont tous les deux.

Et puis René (mon copain cuisinier) est très gentil ; je crois qu'il te plaira. J'attends cet été avec impatience pour faire de belles partie de boules au jardin.

Je t'embrasse ainsi que la Jacqueline.

Michèle