Cœur d'artichaut

apothecades

Mais comment as-tu encore osé,

Me laisser croire au conte de fée,

Maudit sois-tu mon joli cœur,

Pourtant je te connais par cœur...


Touché, mon cœur s'est incliné,

Avouant une défaite facile à deviner,

Lui qui s'était encore laisser aller,

Au souvenir d'une innocence envolée...


Pourquoi faut-il toujours que je te suive,

Tu me conduis toujours au bord de la rive, 

Jusqu'à quand pourrais-je ne pas plonger,

Moi qui passe mon temps à te laisser aller...


D'où me vient cette force qui me retient,

Et qui m'empêche de rejoindre les saints,

Peut-être la quête d'une autre ivresse,

Au bras d'une nouvelle déesse...



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