Comme un poulet sans tete

Kanon Gemini

L’année 2020 aura établi des records à une hauteur stratosphérique dans notre doux pays, lui pourtant habitué à collectionner les taxes et les dettes comme des pin’s

     L'année 2020 aura établi des records à une hauteur stratosphérique dans notre doux pays, lui pourtant habitué à collectionner les taxes et les dettes comme des pin's ( oui j'ai 40 ans, je sais). Et pourtant, depuis le début du mandat de notre guide suprême , nos oreilles étaient abreuvées par la bonne parole de nos médias (eux mêmes abreuvés par notre argent, que nous les écoutions ou pas): Nous allions voir ce que nous allions voir, un président turbo libéral, jeune, banquier de chez Rothschild (et un jeton dans la machine à complots), avec le sourire Colgate d'un vendeur de bagnoles d'occasion. Ca allait tabasser du poussin ma petite dame.

     

     Et comme à chaque fois dans notre République (j'ai entendu bananière dans mon oreillette), il se passe un truc tellement What The Fuck, qu'on en oublie le précédent. Comme tous les témoins de Jéhovah frappant à votre porte, le politique est gentil tous les 5 ans et vous fait des promesses n'engageant que ceux qui y croient, mais pendant ces 5 ans, il reste collé sous votre godasse comme un chewing-gum. On va passer sur toutes les affaires des G.O du gouvernement alors même que la mesure phare du début de mandat de notre Jupiter national était la moralisation de la vie politique. Quoique… ça reste très symptomatique de la vie française: on entasse des Lois mal pensées, sur des Lois déjà existantes mal pensées, avec personne pour les faire appliquer.

     

   On va même passer sur le début de la crise sanitaire histoire de ne pas enfoncer le clou. Le français ayant la mémoire d'un Dory et la croupe bien tannée ,après des années de passage à répétition plus ou moins subtiles, a déjà oublié l'ancienne ministre de la santé et ses larmes de crocodile, les stocks de masques disparus, les hôpitaux qui ressemblaient de plus en plus à ceux du tiers monde, les morgues à Rungis… Bref, des scènes hallucinantes que l'on ne voit que dans des pays gérés au cordeau.

    Manque de bol, on est en pleine deuxième vague, qui nous rappelle tous ces petits tracas de la vie française. En plus, ce n'est même pas comme s'ils se cachaient. Nous avons le droit à notre séance quotidienne des chiffres du COVID par l'humoriste Jérôme Salomon. Ha, on me glisse à l'oreille qu'il est en fait directeur général de la santé, ce qui explique son côté Shinigami. On a pu aussi remarquer M. Djebbari, ministre du déplacement éco conscientisé, demandé, cette semaine même, sur une grande matinale de radio aux français de réserver sans crainte leurs billets de train pour les vacances. Manque de bol encore, M. Attal, le mégaphone du gouvernement demande quelques jours après un peu de patience en français.

    Le sujet est très vaste et très compliqué. Je reste en surface de l'analyse car je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain. Mais cette crise aura mis en avant un déficit de communication ce qui est assez surprenant d'un personnage comme notre président: il n'a réussi à tenir ni ses ministres ni les médecins de son conseil scientifique, les laissant s'exprimer à tord et à travers, et mettant le doute aux français. Finalement, la seule chose qu'il aura réussi à imposer, c'est le confinement et les attestations de déplacement (ce sera mon prochain billet) ce qui en dit long à tous les marxistes prenant le guide suprême pour un libéral pur jus.





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