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Christophe Hulé

En l'An 500 et des chaussettes de Notre Seigneur, une bergère avide et lasse de ses moutons se mit à rêver de folies sous un chêne.

Elle soupirait d'aise et de désespoir à la fois.

Qu'un preux chevalier se présente et m'emmène au loin.

Le chien trouvant sa maîtresse bizarre trouva plus prudent de rester à l'écart.

Une fée passant par là par hasard n'eut aucun mal à juger la situation.

Ma foi, un peu d'ordre dans la chevelure et la mise, la belle a des atouts.

La belle s'était endormie avec un beau sourire.

La fée ne ménagea nullement ses efforts, couronne d'or et robe à paillettes.

Pas de souliers de verre, c'eût été un cliché.

Ainsi parée, notre bergère fut métamorphosée.

La fée joua les sirènes pour attirer le Beau.

Il apparut dans ces plus nobles atours, avec lance et épée.

Il était fils du Roi, la fée avait la conscience professionnelle.

Ces deux-là eurent tôt fait de devenir amis et davantage.

Mais la décence veut qu'on ne s'attarde pas sur ce point.

Toute la famille de la bergère eut droit aux dépendances du château.

Pour une vie oisive et fastueuse.

Quand le Prince fut Roi, notre bergère fut de bon conseil et le peuple ne trouva rien à redire. (forum Wikipen, légendes).


Perpétuer le massacre, n'est-ce pas là l'essentiel.

Pourquoi s'entendre si on peut se faire la gueule.

Je hais les gens heureux, rasez-moi tout ça.

Qu'ils vivent comme des rats dans les caves, qu'ils crèvent dans les fossés.

Les prêcheurs de paix en costume cravate, combien de légions.

C'est la faute à ma mère qui m'a négligé, et aux gamins qui m'ont roué de coups à l'école.

J'ai passé l'âge des petits soldats de plomb.

J'envoie des chars et des missiles.

Il n'y a pas de dommages collatéraux avec moi, qu'on se le dise.

Planqué dans mon bunker j'appuie sur les boutons et je donne des ordres.

Le mot clé ÉRADIQUER.

Je suis très seul mais ça m'arrange, car je n'aime personne.

Le paysage que je préfère ce sont les champs de ruines.

Et le son le plus doux à mes oreilles, les pleurs d'une mère.

Bienvenue dans mon monde! (forum Wikipen).


Prise / chat / trottinette / gâteau / fou

Un fou en trottinette, tenant à la main le gâteau du dimanche, dut stopper net car un gros chat se trouvait au beau milieu du trottoir.

Le gâteau prit son envol, même emballé dans son carton enrubanné, il n'avait aucune chance.

Loin de s'excuser, le gros matou alla achever la victime à grands coups de langue goulue.

Le fou s'empara du gras minet sans sommation.

"Eh bien fiston, où est le gâteau?"


"J'ai mieux à proposer, ce midi je nous prépare un bon civet!" (forumWikipen).

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