Constance

max-w

Encore plongée dans les nuées de l'hiver

Ville couverte d'un immaculé tapis

Où laissent en silence mes pieds engourdis

Quelques traces effacées d'un passage éphémère

 

L'Imperia qui danse au bout de sa jetée

Dans un infini tourbillon ouvre le port

Et ses froides eaux claires d'un bleu givré où dort

La flottille prise dans sa gangue glacée

 

Constance, cité lacustre, attend son réveil

Qu'un printemps nouveau la sorte de sa torpeur

Qu'un air zéphyrien ravive ses ardeurs

 

Mais de la belle je n'ai vu que son sommeil

D'un charme mélancolique avant la saison

Douce et si lumineuse de la floraison.

Signaler ce texte