Conte à la con

Hervé Lénervé

Et ça continue, sans s’arranger pour autant.

Pendant que le Petit Poucet était en train de tout saloper son conte, dans un autre, pas loin, mais toujours dans un pays lointain en un temps incertain, un couillon de Prince charmant cherchait une Princesse nubile à embrasser sur les lèvres. Oui ! Il n'allait pas les embrasser sur le cul, non plus, les Princesses !

Or, comme il n'en trouvait pas, il était fort marri, le célibataire à marier.

Faut dire, qu'il était tellement couillon, ce grand couillon, qu'il s'était trompé d'histoire et recherchait sa Princesse dans un essai de Roland Barthes.

Roland Barthes, vous savez, le dernier grand intellectuel vivant... non, au temps pour moi, plus qu'en emporte le vent, il est mort, mais récemment quand même. Celui-là même, qui réussissait l'exploit d'endormir un insomniaque chronique à la troisième page.

Autant dire, que le grand couillon, il n'y comprenait rien en concepts sémiologiques. Lui, son taf, c'était d'embrasser de belles Princesses sur les fesses, non, les lèvres et chez Barthes les histoires de cul des Princesses pucelles, ça ne court pas les lignes, autant traquer de la poésie dans un traité de physique appliquée.

Pourtant dans ses errances, une phrase l'interpela : « Mais d'où parles-tu, toi ? » il sentit confusément que « de ma forêt magique » n'était pas la réponse idoine. Et en fouillant dans son efficience en friche, il vit des profondeurs à cette courte phrase, il pressentit un monde inexploré, celui de l'esprit, il s'y perdit et c'est connu, c'est en se perdant que l'on s'égare. Il y découvrit des Princesses plus belles les unes que les autres, au point que choisir l'une, aurait été de la goujaterie. Or les Princes Charmants sont cons, certes, mais point mal élevés.

Donc, il n'en choisit aucune et finit par se mettre à la colle avec un crapaud. Ainsi, ils  vécurent heureux et eurent beaucoup de têtards.

Oui, je sais, mais j'vous avais prévenu que cela ne s'arrangeait pas.

  • Quitte les ans brasser, autant apprendre la brasse coulée, et du crapaud assujettir la bave de lave en canicule dédiée... ;0)

    · Il y a plus de 3 ans ·
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    flodeau

    • la bave du crapaud vaut bien les fientes de la colombe. :o))

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      Hervé Lénervé

  • Le texte est très couillon je l'avoue, mais c'est pour ça que je l'aime. Et puis tes élucubrations fallacieuses reflètent bien notre époque actuelle de maintenant.

    · Il y a plus de 3 ans ·
    Gaston

    daniel-m

    • Putaing de bouses ! Je suis un prophète sans le savoir. :o))

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      Hervé Lénervé

  • Roland Barthes <<< C'est pas un footballer ça ? :o)))

    · Il y a plus de 3 ans ·
    Gaston

    daniel-m

    • les intellos sont nuls en foot balle au pied ! :o))

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      Hervé Lénervé

  • L'embrasser sur la bouche, même sans la langue serait déjà un très bon début. Seule une femme arrive à comprendre ce petit détail. Vous vous souvenez de la pub de LU des années 80-90 sur la fille qui se mariera avec celui qui lui offrira le plus beau bateau ? Bah voilà.

    · Il y a plus de 3 ans ·
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    vionline

    • Toi, tu sais, toi ?

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      vionline

    • Non ! Je suis publiphobe. :o))

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      Hervé Lénervé

    • Eh oui ! C'est pour ça que j'écris, depuis. Maintenant, j'ai du mal à parler.

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      vionline

    • Quoi ! Tu as embrassé Bernardo sur la bouche aussi ? :o))

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      Hervé Lénervé

    • J'ai flirté avec Tornado. Avant qu'il ne se transforme en aspirateur...

      · Il y a plus de 3 ans ·
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      vionline

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