Coup d'un marteau

                                  Coup d'un marteau

Lutter contre les barbus, une guérilla sans fin

Par manque de munitions, ces hordes d'assassins

Saisissent sans hésiter ce qui leur tombe sous la main

Sachant qu'ils n'en sont pas, de l'étoffe des héros

Massacrent comme ils peuvent au détour du chemin

Les flics, les passants au couteau, au marteau

Ustensiles de cuisine, outils de Leroy Merlin

Tout est bon pour saigner les incultes citoyens

Instruments sans danger, à l'usage ordinaire

Achetés à vil prix par le bricolo du coin

Par contre ça mal quand ça entre dans la chair

Sortes de Thierry La Fronde, mais sans le lance pierre

C'est tellement plus pratique, une fourchette, une cuillère

Pour se payer une tranche de ces sales mécréants

Daesch informé, s'en vante trop content

On va en être réduit, aller aux courses à poil

Je plains ces pieuses dames, devront ôter leur voile

La police en alerte, va faire diligence

Palper parties intimes et les trous de balle rances

Engagés volontaires certains jeunes français

Aux ordres de Allah, du Ciel hallucinés

Armés de presque rien, vengeurs pas masqués

Trucident à gogo, pour se faire remarquer

Géniale occasion de n'être plus frustrés

Des plaisirs de la ville, jaillissent de leur cité

Prétexte la religion pour faire des ravages

Ne vont pas gêner ces bandes de sauvages

Daesch marque déposée sur son petit nuage

N'en attendait pas tant, revendique les carnages

On sent venir la ruine de ces terroristes d'orient

Ayant pris plein la gueule, alors désertent leur camp

Mais les plus acharnés poursuivent plus loin le travail

Débarquent à l'improviste, nous tuent comme du bétail

Ne sont qu'une poignée mais malins et adroits

Ont appris en Syrie, comment faire des dégâts

Ainsi bien entrainés, commettent des attentats

Obsédés, convertis, martyrs selon leurs normes

Cerveaux robotisés, agissent en métronomes

Que le choix des victimes en nos pays paisibles

Où les foules s'amassent, y'a pas de meilleure cible

Pour ces esprits fêlés qui s'en font une joie

D'estourbir à tout va, au nom de leur foi

Ça risque de perdurer, faut se faire une raison

Les chefs atomisés, se ramènent leurs morpions

Malades de la tête, ça craint la contagion

Dur de les attraper, les fourguer en prison

Que faire de ces intrus, leur laver la cervelle ?

Dans des centres proprets, de décontamination

Du fric foutu en l'air, pour d'aliénés rebelles

A peine sortis d'affaire, remonteront au front

De nature pas racistes, quand même c'est une plaie

Car pour se balader, nos rues ne sont plus sûres

Au point qu'on se méfie, des frisés, des bronzés

Sûrement pas très clairs, à voir leur figure

La panique nous gagnant, on ferme nos portes à clé

Ont réussi leur coup, ces islamistes fiers

Gangrénant diables de gosses, branchés sur internet

Les images parlent d'elles-mêmes, leurs mettent de visières

Pour atteindre le salut, faut faire place nette

La preuve que ça marche, vont faire des prouesses

En profitent les prophètes usant de leur faiblesse

Alors pourquoi pas, dans le populo en liesse

En tuer le plus possible, pour tenir leur promesse

N'étant pas préparés à ces sinistres croisades

On a confectionné notre bombe atomique

Inutile désormais face à ces misérables

Qui discrètement s'en prennent à notre République

Sans le savoir eux-mêmes, tellement dans la panade

Paroles proférées qui poussent à la haine

C'est que du pain béni, pour les partis extrêmes

Daesch d'avance ravi, s'en lèche les babines

Réacs tous complices pour leurs petites combines

Nous autres péquins moyens, ce qu'on peut être ingrats

De mettre toujours en cause le pouvoir de l'Etat

Lui qui se décarcasse, pour faire régner le droit

Pas facile débusquer, ces ados hors la loi

Plupart français de souche et vierge leur casier

Souvent gentils voisins, polis et si serviables

En douce ruminant de terribles pensées

Ce qu'ils ont dans la caboche, difficilement palpable

Pour une fois alliés, les pays solidaires

De l'Est et de l'Ouest, obligés partenaires

Pilonnent sans arrêt, ces sauvages retranchés

Qui résistent jusqu'au bout, quitte à se faire sauter

Hélas font des émules, avides de crever

Mais pour ces fous de dieu, leurs jours sont comptés

La Syrie peu à peu émerge de son merdier

Milliers de gens flingués, terminé le cauchemar

Grâce à nos forces armées, retrouve son territoire

Proverbe pas marrant pourtant si ingénieux

« On ne fait d'omelette sans en casser les œufs »

Evoquant innocents, habitants en ces lieux

Font pas dans le détail les grenades, les fusées

Détruisent sur leur passage, toute une humanité

Urgence de rigueur, en danger notre Terre

Nous faut en prendre soin, sa santé est précaire

Les émigrés abondent, en fuyant la misère

Mais ne faut surtout pas, qu'ils soient boucs émissaires

Ça ferait trop plaisir aux riches commanditaires

Prêcheurs par intérêt, de régions pétrolifères

Quant à ces gosses perdus dans leur virtuel désert

Qui tweetent pour se distraire d'exécrables commentaires

S'agit les dénombrer et les identifier

Les ramener enfin à la réalité

Ceux qui passent à l'action, pour eux pas de mollesse

Sûrement les enfermer, pas que les classés S

Toute leur vie durant, à méditer leur geste

Ne valent pas la mort, même si ça les blesse

Le cœur s'ils en ont un, sans cesse en détresse

Constat exaspérant, ce soir une fois encore

Un policier frappé à grands coups de marteau

L'auteur présumé, lui-même frappé fort

En retour a reçu une balle dans le corps

On ne va pas le plaindre pour ce simple bobo

Cathédrale Notre Dame, témoigne de cette scène

Symbole de châtiment pour religion chrétienne

Ce serait trop demander à cet énergumène

Qu'il demande pardon à cette divine Reine

Sur l'Ile de la Cité, si noble parisienne

S'en fiche éperdument, ignorant le blasphème

Daesch renseigné, aussitôt la vedette

Des médias pour sa pub, d'actualité parfaite

Qui durera qu'un temps, on va lui faire sa fête

Alors bon débarras, pour cette sale bête

Les combattants vaincus, écument d'amertume

Reviennent de la bataille, tenace leur rancune

Initient des gamins, à leurs cruelles coutumes

Leur promettant la lune, en fait les enfument   JC Blanc juin 2017  (après l'agression d'un flic)