Courir sur les toits

aile68

Courir sur les toits comme des chenapans, sonner à la porte des gens et s'enfuir, se cacher dans des lieux improbables, la cale d'un bateau, un tonneau, un coffre. Le temps court, le temps vole entre les rimes d'un sonnet, je ne suis pas une spécialiste de la poésie, mais je la ressens parfois dans mes tripes, le parfum d'une rose. Envie de voir une amie de coeur, le soleil s'invite à travers les vitres de ma fenêtre. Choisir de rire, même de mon rire intérieur, même si je loupe le coche. Refaire mes ongles, le monde, chanter sous la douche j'ai jamais fait. Dormir, faire ma sieste sous la couette, rattraper le sommeil en retard et remonter le réveil. ça fourmille dans ma tête, est-ce un génie qui frappe à ma porte? Je crois que je rêve en fait. Grandir ou rester enfant, les deux à la fois mon capitaine! Faire un bébé rose avec du lait et de la grenadine, ou un indien pétillant avec de la glace pilée, les goûts changent ou restent, du nord au sud on apprend de nouvelles recettes, de nouvelles saveurs. On fait le tour du monde, en vrai ou en faux, debout ou assis, visites réelles ou virtuelles. Fouiller dans ses poches, sa mémoire pour en sortir des souvenirs, des histoires sous la forme de pierres ou d'anecdotes qui font rire et sourire. J'écris au fil de mes pensées et des images que j'ai dans la tête, un brin de mon imagination, de ma fantaisie, j'en garde un peu pour demain car demain sera vite là.

Signaler ce texte