Cri

Maïlys

Naissance d'une vie, puissance d'un cri

La nuit se fait noire sur cette folie,

Il est tard le soir quand pousse son cri,

Il est venu de loin, venu d'ailleurs,

De sa gorge sort toute sa splendeur.

 

C'est le hurlement d'une femme qui jouit,

Ce sont les pleurs de cet enfant qui suit,

C'est la douleur que l'on sent dans la vie,

Ce sont les heures qui passent sans répit.

 

L'obscurité se fait menaçante,

Le silence revient comme une entente,

Il ne montre plus rien, ne sent plus rien,

L'ivresse est partie en ne laissant qu'un.

 

Le petit se tapie dans cette nuit,

Elle lui appartient désormais, à lui,

Fils des ténèbres et de la vie,

A lui maintenant de pousser son cri.

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