Da Capo

pierreantoine

On reprend tout depuis le début.

C'est en 2007 que tout commence...

Rien ici de véritablement romanesque: tout est vrai, réel, politique; souvenirs politiques.


Je ne me rappelle pas que Ségolène Royal ait eu une seule minute de veine dans toute la durée de la Campagne.

La guigne, toujours la guigne !

Une série obstinément noire, dont elle m'a au reste rendu publiquement responsable, en venant m'insulter chez moi, dans les Hautes-Pyrénées, à quelques semaines du Premier Tour. Un fort vilain jour...


Rancunes. Ségolène mesure la force de frappe, la puissance, des amis politiques de Nicolas Sarkozy.

Le gouffre qui sépare le PS de l'UMP semble énorme, la puissance financière de la Droite, incommensurable.


Le premier cercle de mes électeurs, de celles et ceux qui obéissent à mes consignes de vote, ce premier cercle date de 2007.

Leurs idées sont en général parfaitement réactionnaires, avec un grand sens des valeurs morales et intellectuelles. Désir de revanche sur les décadences contemporaines, sur la médiocrité du monde tel qu'il est, incapable de vérité c'est à dire

Certains possèdent un bagage académique et professionnel impressionnants, ils sont pleins de noblesse, je songe par exemple à Edouard Philippe.


J-1

J'appelle à voter Jean-Marie Le Pen, l'enjeu est pour nous la 'Quatrième Place' de l'élection, la place de 'Stoppeur'.

La métaphore est empruntée au monde du football.

La quatrième place est synonyme de stabilité juridique et de sécurité : c'est une sorte d' Habeas Corpus, à l'échelle de notre temps.


Le premier cercle. Concrètement, cela représente au moins un électeur par village, au moins un sympathisant par quartier urbain.

Leur mobilisation en faveur du FN constitue une surprise; en outre, elle a un effet boule de neige. La fièvre, localement, s'empare des électeurs, ceux de Sarkozy d'abord, qui bat le rappel de trois votants mercenaires pour un des nôtres. C'est spectaculaire, c'est bruyant...

Les "tièdes" du Front se mobilisent alors à leur tour, en réaction, tout simplement...

etc.


Avec 3 800 000 Voix, Le Pen sauve les meubles et la barre des 10 %. Sans nous, sans la fièvre qui a saisi l'électorat de Droite, c'était le fiasco, le naufrage. A 7 %, on aurait vu Bayrou notamment détacher 2 ou 3 % de ses sympathisants - l'autocontrôle- au profit d'Olivier Besancenot...On aurait eu le NPA devant le FN, d'une courte tête.

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