De l'oppression des religions

Jean Claude Blanc

Femmes bafouées...

                     De l'oppression des religions

Sérieux problème les religions

Pas très affables courtisanes

Monothéiste leur obsession

De codifier le corps des femmes

Tous portant la même soutane

Barbus et autres curetons

Supportant pas la rébellion

 

Alors que la base du féminisme

Repose d'abord sur l'humanisme

Comme le FN vante le fascisme

Est islamique le populisme

 

Cause division, ségrégation

Système sexiste patriarcal

Les dogmatiques, leur compte est bon

Lorsque ces dames se mettent à poil

 

Ne nous trompons pas de colère

La mixité n'a pas de frontières

Tous solidaires sur cette Terre

Certains disciples font bonne chère

Vite pardonnés, mais au calvaire

Ces sœurs qui quêtent un peu de lumière

 

Suis de la lutte des Femens

Qui nous font naitre dans la douleur

De les pousser jusqu'à l'extrême

C'est pas vraiment leur faire honneur

 

Les droits des femmes, dites femelles

Se doivent être universels

Les déchirements identitaires

Gâche leurs vertus de bonnes mères

 

Epouses fidèles, mamans ou sœurs

On ne reconnait pas leurs valeurs

Au-delà des règles et des prières

Veulent être libres, sans barrières

 

La Femme objet de convoitise

Pour ses seins, son arrière train

Sera toujours une bonne prise

Pour les églises pleines de païens

 

De ces religieux qui en profitent

Plantant leur drapeau politique

A même la tête de ces pudiques

Mais riches d'esprit, alors résistent  

Mille horreurs leur sont promises

Par ces vicieux, même qui s'en grisent

Tondues, violées, sodomisées

Les yeux crevés, défigurées

Vous me direz, c'est pas sorcier

Afin gagner l'éternité

 

Voilées de force, humiliées

Au nom d'un dieu, certes parfait

Mais qui se vautre de fêtes charnelles

En s'envoyant brassées de pucelles

La condition d'atteindre le ciel

 

La tête, le cœur, le ventre, les mains

Les doigts de pieds, seins et vagin

Pas de détail pour ces cinglés

Même en morceaux les découper

Pour ces canailles affamées

Tout est Ecrit, prédestiné…

 

S'agit enfin tomber d'accord

Sur l'idée qu'on se fait de leur corps

Femen ou non, croyantes, athées

Sacré problème d'identité

 

Que de menaces pour ces harpies

Considérées écervelées

Alors que filles affranchies

Vont pas tarder à protester

Comme à la sainte Barthélémy

Les catholiques en furie

 

Sauvages frustrés ont pris bonne note

D'abord s'attaquent à leur jugeote

Pour qu'elles se taisent, ignorantes

Les préférant sages conscientes

De leurs péchés, ces pauvres sottes  

Prenant leur mâle en patience

Ayant fait acte d'impertinence..

 

Les définir inférieures

Certaines hélas s'y soumettent

Sachant que leurs mecs sont des baiseurs

Comme en témoigne leur quéquette

Des vierges en bandent ces seigneurs

 

Ça marche toujours à tous les coups (pour pas avouer rouées de coups)

Obéissantes à leur époux

Qui les enferment dans une burqa

Font des éclats en attentats

Bien obligées de filer doux

Par chance triomphe l'évidence

Hommes et femmes, même engeance

Mais ces dernières tellement bafouées

Brisent leur fer, plus aliénées

N'ayant plus rien à confesser

Mettent plus que les voiles pour s'envoler

 

Alors qui est le plus violent

Un corps nu et désarmé 

Couronne de fleurs pour slogan…

Pour affronter ces tout puissants

Qui s'accaparent leur liberté

 

C'est pas souvent qu'elles se révoltent

Pour une fois, je suis leur hôte

Ce qu'elles dérangent donnant de la voix

Ces femmes rebelles qui n'ont que la foi

Se rassembler, pour faire leur loi

Les culs bénis en restent pantois

 

Evidemment, suis de leur combat

Traitre à mon genre, cache pas ma joie

Ma religion, ma dévotion

Va à ces saintes sans condition

Qui pour nous faire entendre raison

Montrent au monde leur troufignon

 

Hors de moi, ces vicelards

Qui de désirs et d'envie

Pour un bout de femme, exhibent leur dard

Au nom d'Allah ou de Jésus Christ

Complices de bonne compagnie

 

Leur queue servant de goupillon

La manient avec précaution

Comme le veut leur religion

Pauvres nanas, quelle soumission

 

Intelligentes, intuitives

Tant visionnaires, de mémoire vive

Emprisonné leur visage

Derrière une sorte de grillage

Risquent pas de faire des ravages

Des mécréants se tiennent au large

Ont bien reçu le triste message

De ces prophètes qui les ravagent

Cathos, protestants, musulmans

Juste châtiment, du même camp

Les femens vampent leur âme impure

Offrant leur corps en pâture

Tellement charmantes créatures

Certains en pèchent de luxure     JC Blanc mars 2017 (la cause des Femmes)

Signaler ce texte