debout

Entends-tu ce triste et flamboyant printemps.

Printemps qui ne peut se taire au sulfureux destin,

Destin des pauvres gens qui glisse de nos mains.

Mains calleuses qui ensorcellent les berceuses

Berceuses facturées, fracturées au chant des promesses,

Promesses adultérines qui nourrissent les grandes désillusions.

Désillusions qui d'un viol nous appellent grands cons.

Cons de croire qu'existe aux bouquets d'œillets l'espoir,

Espoir tronqué d'aimer encore et encore le verbe rêver.

Rêver de survie au paradis qui bannit l'hypocrisie,

Hypocrisie des consacrés qui pillent notre quotidien

Quotidien empoisonné qui étrangle nos chérubins.

Chérubins devenus, prématurément trop grands

Mais grands comme les lames de cet océan,

Océan de larmes et de rages qui prendra les armes.

Armes de la colère contre les acoquinantes misères

Misères qui laissent nos viscères à l'air.

Cet air qui fait que notre ère dans sa droiture est imposture

Imposture de notre gloutonnerie cambrant cette anorexie,

Anorexie qui brise les brelans de ces vents de démocratie

Démocratie si chérie qui berce la haine.

Haine qui coule dans nos veines,

Sans vaines qui sème cette lubie,

Lubie innocente qui nous traque,

Traque qui matraque, nous plaque.

Plaque alors, l'ironie de cette minable réalité,

Réalité qui déborde d'insouciance

Insouciance qui appelle la violence.

Violence d'un monde en danger,

Danger sous l'emprise de notre bêtise

Bêtise qui nous fait somnolant à dormir debout.

Debout, sous perfusion ni dérogation, j'appelle à ne signer aucunes trêves

Car ces trêves feront de notre terre une urne solennelle.

JUSTE…..

Solennelle mais si réelle appel à la révolution

Révolution sans partitions, ni déraisons pour balayer nos illusions,

Illusions remplies d'argent comptant, sans contre façons

Justes façons sans dévotions à passer à l'action.

Actions sans lamentations ni futilités

Futilités oubliées entre cri pour mourir et vomir,

Vomir les trahisons les déceptions

Déceptions qui hantent notre paix dans l'égalité

L'égalité de subsister avec dignité……….