Défunts desseins

douxfoutropforever


Projections sur écrans voilés

Lait parfumé

D'amour et de tendresse

Des foehns me caressent

Les fesses

Ses seins pas vilains

Ne cherchaient

Qu'à soupeser

Mes mains


A quelques doigts près 

Les dessins

Tels subtils gressins

A sucer ou croquer

Nous émeuvent

A peine esquissés


Rien d'autre que des fuites

De chambres aux airs viciés

Des parties de têtes en l'air

A grandes enjambées

Des oublis de morts passées


J'avais bien cru graver

Sur sa peau des mots

A ne jamais oublier.




Signaler ce texte