Dehors
mist8
Je te vois assoupie, le visage sombre encore
Rêvant une autre vie moins dure que la tienne
Courant, sautant, vivant dans un autre décor
Que cette chambre blanche où tu tires ta peine
Je te vois arrimée à un bateau qui coule
Lourd de tous ces chagrins qui sont trop grands pour toi
Tu es seule à son bord et tes épaules croulent
Sous des ennuis si graves et futiles à la fois
Je te vois qui soupire en regardant l'horloge
Comptant chaque minute, égrenant les secondes
Priant pour que soudain quelqu'un vienne et déloge
Toute la colère enfouie dans ton cœur qui gronde
Et je te vois enfin sortant de cette prison
Que dans ta solitude tu ériges toi-même
Retirer de ton âme alourdie le poison
Remettant des couleurs sur ton visage blême
Ce que j'aime dans vos poèmes c'est que la fin est libératrice après un développement qui évoque bien des douleurs.
· Il y a plus de 4 ans ·aile68
C'est joli. Me rappelle les mots d'une chanson : "Quand l'enferment , quand l'enfer me ment ...." Une chanson que j'ai écrite...
· Il y a plus de 4 ans ·Al Prubray
On peut en effet être enfermé sur un lit d'hôpital ou à l'intérieur de soi...
· Il y a plus de 4 ans ·Louve