délire4

mark-olantern

Sourire camarade, nous, nous devant l'illusoire, oui, nous, nous serons la flamme, pour brûler désespoir... Enfant du monde, je t'emmerde, avec ton pognon et puis ta haine... Viens viens pauvre con, viens que j't'embrasse, viens que j'te dise que j'aime tous les êtres du monde... Y'en a pourtant qui valent pas grand-chose de l'âme, y'en a même que j'mange ou que j'm'acharne, que je piétine ou même que j'offre, mais tout ça ça reste du sacré... Que ce soit des fleurs ou bien des cœurs, des p'tits cochons, ou bien ta sœur... Je suis conscient et je m'envole, je suis vivant et je m'évade, toujours, chaque jour, pour pas tomber, pour plus pleurer, pour mieux planer, et puis rêver... Il pleut encore dehors, et je m'en irais bien d'mon corps, sur une falaise, devant un grand soleil, et les oiseaux qui chantent, et tous ces gens qui dansent, dans le virtuel, dans mon réel irréel.... Qui remplit un peu mon âme, qui fait même un peu mon charme des fois, devant ton sourire, qui me fait putain me sentir con... Putain d'av'nir, putain la croix, oui ton sourire, me fait mourir je crois. Sourire camarade, nous, nous devant l'illusoire, oui, nous serons la flamme, pour raviver l'espoir...


+++ le 29/11/2017

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