Derrière l'armure

floriane

On a tous des blessures,

Qu'on persiste à cacher ;

Des plaies qui perdurent,

Contre vents et années.


Et quand enfin l'obscur,

Semble un peu s'éloigner ;

D'autres perdent leurs allures,

D'avoir su si mal nous juger.


On a tous des fêlures,

Qu'on s'obstine à nier ;

Alors on construit des murs,

Pour un peu les sceller.


Et quand craque l'armure,

Qu'on se sent exposé ;

C'est dans nos murmures,

Que se lit notre fragilité.


2016 © Floriane Aubin
Source photo : http://the-mask-of-the-life.skyrock.com/
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