Deux étoiles

Un petit écrit pour montrer une joie certaine. Une joie intense, un trophée pour une nation. Je suis émerveillé de voir à quel point ce sport aussi décrié peut autant rassembler. Et ça me comble de joie. 

Oui, le football, si barbare soit-il, si sport de beauf puisse-t-il être... Le football rassemble. J'ignore pourquoi, j'ignore par quel miracle des gens si différents accepteront de se côtoyer, le temps d'un match, d'une petite heure et demie, et plus si affinités (appelées aussi prolongations), on oublie d'où vient le voisin. Les filets vibrent et la joie extatique, cette belle joie qui nous fait hurler, chanter, nous embrasser. Sans même nous regarder, l'heure est au partage, notre voisin du moment, illustre inconnu, le temps d'une accolade devient un camarade, on fête, on oublie nos différences. On est supporters, humains. On s'aime.

Je ne connais rien qui rassemble plus. J'ai été surpris de voir à quel point ce sport fédérait. L'ONU compte 193 membres, le CIO compte quand à lui à peine plus de 200 nations inscrites. La fifa en compte quant à elle 211 et 11 nations lui sont affiliées sans être inscrites.

Alors oui, le sport de beauf par excellence est un facteur d'émotion. De rassemblement. N'en déplaise à ceux qui ne l'aiment pas, ceux qui continuent de ne voir que le noir. N'en déplaise, ce sport merveilleux est une communion indescriptible. Géniale. La beauté primaire du rassemblement sans distinction.

Il y a toujours des crétins qui foutront la merde. Mais je veux le dire, de tout coeur, football, je t'aime.

Merci pour ces moments. Merci l'équipe de France. Merci Pog', Hugo, Grizou, Kyky, tout le monde. Merci à vous, le temps d'un été, on s'est souvenus qu'on était tous pareils. 

Merci pour cette deuxième étoile.