Dors !

Patrick Gonzalez

Un jour, un autre jour, les étoiles s'éteignent une à une aux brumes matinales. Tu dors encore sans doute, corps de courbes nues au creux du lit diaphane. La fenêtre est ouverte sur le parc désert, la nuit chuchote encore à ta chair qui frissonne. Le drap est assoupi, qui voile, qui dévoile, galbe tendre d'un sein, l'arrondi de ton ventre, petites fesses rondes…

Dors encore bel amour, rêve, songe, imagine, je ne suis jamais loin, je te sais, je dérive, à ton souffle profond, à ta bouche câline.

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