D’une vie à l’autre

giewz

Son regard s'accrochait aux lueurs de la lune
Quand le sien contemplait la cime haute des arbres
Et l'ombre des branchages dans l'herbe était le marbre
Imaginaire du sol d'un palais de fortune.

Elle caressait le soir l'écorce du tilleul
Lui se tenait la tête bien droite entre ses mains
S'émerveillant des fils soyeux rouges carmin
Que tissait le soleil en se couchant si seul

Dans le miroir d'eau où le temps s'est figé
L'espace d'un instant qui parut éternel
Sur la surface plane la lumière érigeait


Le tableau idyllique au doux reflets pastels,
L'ombre de nos silhouettes confondues, enlacées
Et la forme d'un arbre sous un ciel étoilé .

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