Edilivre ! On est tous des écrivains !
daniel-m
J'ai eu envie, il y a plusieurs années maintenant, en 1996, d'éditer sur papier une bafouille que j'avais rédigée, bien avant de rédiger des avis sur le Net et bien bien avant d'écrire et de publier mes modestes élucubrations sur WLW. C'était du temps des écrans cathodiques et de Windows NT, la préhistoire quoi ! J'étais déjà parolier sur papier, d'un groupe rock dans les années 80 et j'ai toujours aimé écrire, mais toujours modestement et sans prétentions. Tout cela pour dire que je n'ai pas fait tout cela sur un coup de tête ou pour réaliser un caprice. Je lis très peu, je n'ai pas suivi d'études littéraires et je n'ai aucune référence en quoi que ce soit. J'écris parce que j'en ai envie et quand j'en ai envie et je le fais comme je le sens et ce, je le répète, toujours sans aucune prétention.
Je suis « jardinier » de métier depuis 18 ans et ce métier je l'ai choisi, je me le suis approprié après vingt ans passés dans des bureaux d'études monotones à faire des dessins techniques et à me masturber le cervelet.
Je trouvais juste un peu dommage de voir mon manuscrit, un modeste ouvrage sur l'importance de la biodiversité dans nos jardins, dormir dans un tiroir. Avant l'explosion d'Internet j'avais déjà envoyé mon texte aux éditions Rustica qui me l'avaient gentiment réexpédié en me remerciant et j'avais accepté leur choix, résigné.
Ce n'est que plus tard, lorsqu'Internet a sorti ses griffes, que je suis tombé sur la maison d'édition qui sera le sujet principal de mon pamphlet, un peu par hasard en surfant sur le Net. Je tiens à préciser que je souhaite ici simplement faire part de mon expérience personnelle qui j'espère, rendra service à un éventuel intéressé. Mais je souhaite avant tout préciser, que même si nous sommes très nombreux aujourd'hui à avoir envie d'écrire, de chanter, de faire du cinéma et de préférence en vivre, car c'est encore mieux, la facilité que nous avons aujourd'hui à le faire grâce aux nouveaux médias, n'épargne à personne le fait d'avoir du talent et je dirais, encore moins le fait de devoir se faire connaître, ce qui dans cette jungle médiatique, devient paradoxalement de plus en plus difficile.
J'ai donc signé deux contrats aux éditions « Edilivre ». Le premier, sur une petite et modeste réflexion personnelle de 60 pages sur le devenir de la biodiversité à l'échelle de nos jardins, le second avec mon premier recueil de poèmes, poèmes publiés depuis pour la plupart sur WLW et ailleurs aussi. Tout ça pour vous dire que je ne suis pas rancunier (lol). En effet, après plus de cinq ans de présence sur leur catalogue avec deux ouvrages très différents dans leurs sujets respectifs, je n'ai à ce jour rien vendu ! Nothing, Nada, Quedale ! Par contre, je reçois toujours hebdomadairement des mails de leur part, mails publicitaires qui vantent bien évidemment des offres promotionnelles et avantageuses.
Je vais faire simple et je vais essayer d'aller à l'essentiel. Il y a une tonne de forums et d'avis sur Internet au sujet de cette maison d'édition indépendante et un peu particulière (je n'ai jamais dit douteuse, non, j'lai po dit). Vous trouverez une foule d'avis et d'informations en tapant simplement le mot Edilivre sur votre moteur de recherche. Si je pars dans des considérations administratives et dans leur cahier des charges, je fais dix pages Word, ce qui n'est pas le but ici. Je vais essayer de faire la synthèse des bons et des mauvais côtés de tout cela en me basant sur mon expérience perso.
L'offre de cette maison d'édition est alléchante. Publiez gratuitement votre livre avec Edilivre. Edilivre s'occupe de tout, de la relecture de votre manuscrit, à la mise en page. Votre bébé est ensuite protégé par les droits d'auteur et enregistré avec un numéro ISBN et un exemplaire est envoyé à la BNF (Bibliothèque Nationale de France). A ce stade, il faut d'emblée savoir que si vous n'optez pour aucune de leurs options, à savoir : L'insertion de photos, une couverture personnalisée ou la correction et la mise en page par leur comité de lecture de votre texte, cela ne vous coutera en effet pas un centime et en signant un contrat avec eux, votre ouvrage sera automatiquement protégé par des droits d'auteur. Cela dit, si vous entreprenez vous-même la démarche pour les copyrights, cela ne vous coutera pas non plus une fortune. .. Non plus ! Il me semble que vous pourrez rompre votre contrat avec eux au bout de six mois pour changer de crèmerie sans que cela pose le moindre problème. Il va de soi qu'à ce stade, l'Editeur ne prend pas trop de risques puisque la spécificité de la maison est de produire des exemplaires de votre ‘bouquin' à la demande avec un minimum de neuf ou dix exemplaires. Cela, avec les nouveaux moyens informatiques n'est pas un exploit en soi. Votre ouvrage sera ensuite virtuellement proposé à leur catalogue et proposé à la vente sur différentes librairies toutes plus ‘virtuelles' les une que les autres, ainsi que des sites partenaires qui sont à ma connaissance et après vérification, plutôt fantaisistes. La maison vous laisse jusqu'à 70% des montants de vos ventes et on vous précise que votre argent vous sera versé l'année suivante si et seulement si le montant des revenus de vos ventes dépasse pour votre pomme 75 €. Dans le cas contraire, vos gains sont reportés à l'année suivante.
! Dans tous les cas, lisez et relisez votre contrat et faites vous si besoin aider par une personne qui a des notions en droits !
Cela dit, à ce stade, vous ne prenez en effet pas beaucoup de risques si vous avez choisi comme moi la solution sans option payante. Il faut tout de même savoir que si vous voulez une jolie couverture de votre choix, l'insertion de votre trombine par exemple et être relu et corrigé par des gens que je veux bien croire compétents, votre première facture peut s'alourdir rapidement. Comptez de 400 à 800 € selon les options choisies dans un premier temps.
Avec le temps, les prestations d'Edilivre se sont enrichies d'interviews vidéo, de promos diverses et j'en passe, toujours à votre charge et à votre propre investissement !? Mais je reviendrai plus bas à l'essentiel, à savoir que l'auteur sera toujours le seul payeur chez Edilivre ! Non, je n'ai jamais prononcé le mot « Pigeon » !
Si vous avez donc fait le choix du tout gratuit, relisez et faites relire votre manuscrit. Peaufinez vous-même votre mise en page et votre chapitrage sur votre fichier Word, car avec l'option gratuite, Edilivre se contentera de transformer votre manuscrit en ce qui pourra de prime abord ressembler en effet à un « livre » et cela, ils le font bien. Si vous y avez laissé des coquilles et des fautes, elles seront-elles aussi fort probablement publiées.
Votre livre est maintenant prêt et il existe. C'est là que les choses sérieuses commencent. Edilivre va vous proposer d'en acheter un certain nombre d'exemplaires à un tarif préférentiel et dégressif selon la quantité choisie (Une petite douzaine au minimum) pour que vous puissiez commencer à faire votre promo et vous faire connaître. Si vous ne figurez pas dans les coups de cœur de la maison d'édition (?), Edilivre ne fera pas grand-chose pour votre promo, surtout qu'à ce stade votre ouvrage ne leur aura pas rapporté un centime. Il faut tout de même savoir qu'Edilivre est encore jeune et que petit à petit des choses concrètes et positives se mettent en place comme des clubs d'auteurs par région avec des réunions et des échanges, mais je crois qu'il faut absolument être conscient ici du fameux adage biblique qui dit « aide toi et le ciel t'aidera ». Edilivre est un bon support et un outil qui aidera le commun des mortels à faire vivre matériellement son ouvrage, mais rien de plus. Ne vous attendez surtout pas à trouver votre roman au premier plan des étales de la Fnac le lendemain de sa publication ! Edilivre n'est pas un éditeur, mais un imprimeur new age à options (toujours payantes).
En ce qui me concerne, l'achat de mes dix exemplaires par bouquin m'a couté un peu plus de 200 €. Les cartes de visite publicitaires à l'effigie de mes bafouilles respectives qui sont offertes, ont terminé à la poubelle, faute d'avoir trouvé le temps de les distribuer. En publiant chez eux vous avez bien entendu un compte sur leur site Internet, le moyen de vérifier vos ventes au jour le jour, une newsletter invasive qui vous informe de leurs différentes actions entreprises. On vous propose régulièrement d'acheter de nouveaux supports publicitaires pour appuyer ‘vous-même' votre promo. Il s'agit en général de marques pages personnalisés, de cartes de visites ou de formats plus luxueux de votre ouvrage. On peut noter plusieurs nouveaux services qui consistent donc en une interview vidéo personnalisée dont le clip peut être visionné sur le Net. Comptez ~149 €
[L'objectif de ce service est de réaliser une interview vidéo d'une durée d'environ 7 minutes durant lesquelles vous vous confierez en répondant à des questions personnalisées en fonction de votre profil et de votre œuvre. Afin d'illustrer et d'animer vos réponses, l'interview sera complétée par des photos ou des illustrations que vous nous fournirez. Votre interview vidéo sera diffusée sur le site et les réseaux sociaux d'Edilivre à savoir Youtube, Facebook et Twitter. Il s'agit d'un outil de promotion idéal.]
Pour conclure, je ne peux que répéter ce que j'ai déjà dit plus haut. Edilivre est un bon support pour vous aider à faire vivre votre livre. Mais il faut savoir, que malgré les slogans et les promesses attirantes, ce sera à vous et rien qu'à vous de faire votre promo, votre pub et de démarcher les libraires. Même si vous avez du savoir faire, le faire savoir demande du temps et de l'investissement. Pour vendre vous-même vos exemplaires il vous faudra d'abord les acheter et cela peut chiffrer vite si comme moi vous avez peu de moyens. Travaillant à plein temps et ayant eu à gérer de nombreux changements dans ma vie privée ces dernières années, je n'ai pas eu le temps et je l'avoue, la motivation pour faire ce travail de titan qu'est la promotion de mes deux petits et modestes ouvrages.
Peut être aurez vous plus de succès en publiant un roman ou une série de nouvelles. L'éditeur semble et je dis bien « semble », s'investir beaucoup plus pour sa catégorie « coup de cœur » qui peut elle, sembler abstraite, voire mensongère et je le répète, est en adéquation avec ses perpétuelles améliorations de services (qui sont toujours rarement gratuits).
Pour faire simple, vous pouvez donc choisir entre publier votre livre à vos frais pour vous faire plaisir ou pour faire plaisir à vos proches, et peut être même à votre descendance, ou vous battre et vous investir pleinement pour que votre ouvrage trouve sa place dans les rayons des libraires et pourquoi pas dans la liste des best sellers de l'année. Sachez simplement que la promo, c'est un énorme boulot et que ce boulot, ce n'est pas Edilivre qui le fera à votre place, car contrairement à une maison d'édition traditionnelle, ils n'auront pas investit et engagé un seul centime sur votre ouvrage et ils n'ont donc pas, de ce fait, de comptes à vous rendre. Leur position est tout à fait légale et claire sur ce point de vue.
Service ou Arnaque !? A chacun de voir et d'essayer d'y trouver son compte :o)
Merci de vos lectures.
Merci pour ces informations.
· Il y a presque 6 ans ·Lady Etaine Eire
Quelque soit le type d'édition, nous serons toujours confronté à cette rupture entre notre démarche créatrice et une démarche commerciale qu'il nous faudra assumer.Promouvoir,diffuser, vendre. ça exige de notre part de la disponibilité, de l'énergie et beaucoup de désillusion et de doute .
· Il y a plus de 6 ans ·Christian Le Meur
Certes oui, mais dans ma naïveté, j'imaginais qu'un éditeur qui investissait réellement dans un auteur, se chargerait au moins des basses besognes élémentaires. Edilivre est un imprimeur, pas un éditeur. De plus en plus "couteau Suisse", mais de plus en plus intéressé que dévoué. :o)
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
Quel gâchis... Je pense que les livres mis entre les pattes d'Edilivre ne sont pas perdus pour tout le monde, si tu vois ce que je veux dire... Il se peut que tu retrouves tout ou partie dans une publication quelque part dans une de leurs parutions ou dans un magazine qui leur aura racheté le fruit de tes réflexions...
· Il y a plus de 6 ans ·Pour ma part, je n'ai jamais édité. Une collègue l'a fait, mais grâce en partie à son fils qui connaissait un éditeur. Vrai parcours du combattant cependant, qui nécessite un investissement personnel et surtout financier pour un retour assez restreint, quand on n'est pas obligé de payer soi-même...
Sy Lou
Investissement financier et personnel ! Oui ! Complètement. Qui a aujourd'hui le temps de courir les foires aux livres pour vendre sa cam, qui ? Qui va lire si TF1 ne fait pas de la pub 50 fois par jour ? Il reste le plaisir de donner forme à ses textes, en faisant imprimer son livre en douze exemplaires. C'est légitime et des boites comme Edilivres en profitent. Soit !
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
Tout ça est connu depuis longtemps le CHALCRE (comité des auteurs en lutte contre le racket de l'édition) dénonce ça depuis trente ans, mais toujours les pigeons arrivent pour se faire plumer... Désir d'être édité, d'être (un peu) reconnu, et les margoulins surfent là-dessus... Alors qu'il est très simple d'aller voir un imprimeur, d'imprimer soi-même son bouquin et de le distribuer autour de soi. Mais un témoignage de plus, comme le tien Daniel est nécessaire, pour que les gens cessent d' 'alimenter ce racket, car il n'y a pas d'autre mots ( as-ton déja vu dans le comemrce un producteur acheter ses propres patates dans l'espoir de les revendre?) C'est ce que proposent toutes ces boites, dont Edilivre, bien placé sur ce marché de la patate...
· Il y a plus de 6 ans ·arthur-roubignolle
Oui, tu imprimes avec ton imprimante Epson et puis tu fais des photocopies à ton boulot ! C'est encore moins cher et c’est le même résultat au final :o) Merci à toi !
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
Ne le prends pas mal Daniel; moi ça fait juste trente ans que je suis au courant des pratiques de l'édition dite "à compte d'auteur" ou celles qui y ressemblent style Edilivre. On en est tous là, moi je sais que je ne gagnerai jamais un kopec avec mes textes, je les donnes gratuitement ici, avec juste le plaisir d'être parfois apprécié, et c'est une gratification dont je me contente. Je n'envoie pas mes manuscrits à des maisons d'éditions , ils dorment dans des tiroirs et peut-être y dormiront pour toujours et j'ai encore la faiblesse de croire que certains sont très valables, mais au fond je m'en fous. J'écris parce que j'ai besoin d'écrire et quand je n'écris pas ça me manque. Tu savais que Boris vIAN a été édité par un petit imprimeur de Limoges parce que personne d'autre ne voulait l'éditer? Un imprimeur! Pas un éditeur...Donc pourquoi pas ronéoté soi-même ses bouquins et les vendre par soi-même? C'est juste une question de temps et d 'énergie et de vouloir être lu? Et la satisfaction d'avoir un objet réel qui s'appelle un "livre", un objet concret, oui pourquoi pas, si on en éprouves l'envie, le besoin. Mais stop aux margoulins qui abusent de nos rêves, ils ne nous méritent pas.
· Il y a plus de 6 ans ·arthur-roubignolle
Y a pas de soucis, je ne prends rien mal :o) Nous sommes d'accord, Edilivre imprime des bouquins comme d'autres impriment des cartes de visite ou des photos. Perso ils ne me verront plus mais aux autres de se faire leur opinion. Bon week end.
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
Je suis aussi une "cliente" d' Edilivre. Au total depuis 3 ans, 6 ou 7 exemplaires de mon recueil de poèmes, achetés par ma famille. En 2017, zéro ! Evidemment, je n'ai pris aucune promotion : ni photo de couverture, ni promotion, juste une fois pour voir ce que ça allait donner : une publicité sur Facebook (150 euros) il y a eu 3 ou 4 lectures, aucun achat bien sûr. Si je ne l'étais pas encore, je suis à présent fixée. Service ou arnaque ? Les deux mon capitaine ! Arnaque, parce que l'on a vraiment l'impression, dès le départ, que l'on va nous aider, gratuitement, et bien sûr ce n'est jamais le cas. Service, oui, si on se démène soi-même et encore ce ne doit pas vraiment être gagné. Un petit bonheur pour moi, cependant : un bouquin avec mon nom sur la page de couverture, je n'étais pas peu fière, un p'tit rêve de gosse bien naïve en fait. Et rien que pour ça, je ne regrette pas.
· Il y a plus de 6 ans ·Mes études se sont arrêtées au collège autant te dire que je n'ai fait aucune étude littéraire. Je ne suis (enfin étais) qu'une modeste sténo-dactylo. Par contre j'ai toujours adoré lire. Merci pour ce témoignage Daniel, ça me console, et nous ne sommes évidemment pas les seuls dans ce cas de figure ! Bonne journée à toi !
Louve
Je me permets de lire ton commentaire, Louve et je me permets aussi de te dire Bravo !! Oui, bravo, Louve, pour ton livre. C'est une très belle chose que d'écrire un livre et de pouvoir le publier, le tenir dans ses mains, sentir le papier nous délivrer tous les messages emprisonnés délicatement dans ses fibres. Je suis contente pour toi...
· Il y a plus de 6 ans ·Sy Lou
Tu es vraiment adorable Sy Lou, ça fait du bien ! Mais tu sais, je me suis rendue compte après coup qu'il y avait quelques fautes, et puis je préfère mon nouveau style, mais bon c'est normal je pense, on préfère souvent les derniers textes, je ne sais pas si pour toi c'est pareil ? !
· Il y a plus de 6 ans ·En plus comme je n'avais pris aucune option, elles n'ont pas été corrigées. Cependant, lorsqu'ils m'ont présenté la maquette, j'ai constaté que pour certains textes, ça n'allait pas du tout pour la mise en page. Je leur ai donc signalé, j'a attendu, ils m'en ont renvoyé une nouvelle, c'était pareil ! Je n'ai pas insisté, cela avait pris déjà trop de temps. Je ne devais pas trop les intéresser vu que je ne prenais rien, enfin juste une fois, pour "des prunes". Bon, c'est vrai que c'est le parcours du combattant, et puis ce sont les romans ou nouvelles qui intéressent davantage à présent. Mais ce n'est pas grave. J'ai essayé de rechercher d'autres maisons que l'on appelle "édition" en ligne, c'est le même processus de toute façon. Et franchement pour un petit "truc" comme le mien, je ne me voyais pas démarcher les librairies. Bisous ma grande et merci encore !
Louve
Je suis en accord avec la façon de voir de Louve. On paye un minimum pour voir le bébé prendre vie (ou forme) en se faisait plaisir. L'investissement minimum nécessaire reste abordable. Y sont malins chez Edilivre ! Mais cela reste une basse arnaque digne d'un camelot de foire populaire.
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
J’ai deux polars qui dorment chez Edilivre. Je n’ai jamais rien payé, je n’ai pas fait de pub, à peine conseillé quelques potes qui ont eu la gentillesse ou la curiosité de les lire et bien sûr je n’ai rien vendu d’autres. Mais c’est normal ! Edilivre est fait pour de jeunes auteurs qui y croient et se remuent le cul pour vendre, qui réveillent leurs réseaux sociaux, démarchent des librairies, etc. Autrement, je ne lis même pas les mails Edilivre. Je ne les embête pas, ils ne m’embêtent pas et c’est très bien ainsi. Je n’ai pas renouvelé l’aventure et j’ai 6 ou 7 bouquins finis, corrigés, qui ronflent dans mes tiroirs informatiques. Mon disque dur, c’est mon Edilivre à moi.
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé
Oui mais fais gaffe, si ça se trouve, tu n'as plus de droits sur tes bouquins, car en plus ils confisquent les droits d'auteurs, souvent...Faut lire en tout petit les contrats, c'est comme les assureurs...
· Il y a plus de 6 ans ·arthur-roubignolle
Moi je zappe également leurs mails et puis je vais même zapper mes "contrats" et garder mes derniers exemplaires bien rangés sur mes étagères.
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
Et même si c’était le cas, si un auteur connu voulait me piquer mes textes, cela ne pourrait que leur faire de bien de s’aérés un peu et l’essentiel pour un texte, c’est que ce soit lu, peu importe qui a bien pu les écrire. :o))
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé
Si seulement la famille Hallyday pouvait penser comme toi :o))) Bon week end !
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m
Toi aussi !
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé
Très bon. J'ai dernièrement aussi écrit un texte modeste et pour rire sur le sujet... Sydney Laurent pour le titre :)
· Il y a plus de 6 ans ·effect
Il faut en rire pour se défaire de l'arnaque effectivement.
· Il y a plus de 6 ans ·daniel-m