Elan vital

Christian

Luberon Rouge Sang - chap 45


Giovanni Gianelli tient toujours le poignet de Melinda, elle le regarde droit dans les yeux. De son autre main il actionne la télécommande du lit médicalisé où il se trouve, pour l'abaisser et Mélinda bascule de fait à la renverse directement  sur le lit.

L'infirmière totalement hypnotisée par le regard de Giovani n'a pas le temps de proférer le moindre cri, déjà elle se retrouve allongée sur le ventre. D'une main fébrile Gianelli lui remonte la blouse blouse au-dessus des fesses tout en lui écartant les jambes sans ménagement et vient la couvrir en la chevauchant dans le même mouvement.
Mélinda cette fois crie pour de bon sous le poids de Gianelli et de son sexe brulant s'insinuant entre ses fesses au travers du drap qu'il n'a pas quitté.
Après quelques secondes Mélinda écrasée par ce corps, réalise qu'il ne bouge plus même si le sexe et le drap coincé entre ses fesses est toujours aussi dur.

En tournant la tête sur sa gauche, par chance la commande de la sonnette d'appel d'urgence pendouille au-dessus du lit, elle l'a saisie et la presse de toutes ces forces en espérant que des collègues arrivent pour la délivrer de ce cauchemar.

Le professeur Lorenzo, de permanence ce jour là, se trouve dans le couloir desservant la chambre de son patient, aussi à la vue de  la lumière rouge clignotant au-dessus la porte, il se précipite, une infirmière prévenue par l'alarme accourt également.

Lorenzo s'accroche à la main courante de la chambre, sonné par un spectacle qu'il n'aurait jamais imaginé pour un opéré du coeur de quatre jours.
Son patient affalé sur le corps de son infirmière à demi nue les jambes écartées.

— Venez à mon secours je vous en supplie j'étouffe ! Essaie de crier Mélinda.

— Punaise de punaise mais ce n'est pas possible ! Vite aidez-moi, sinon il va crever, en s'adressant à l'infirmière arrivée avec lui.

Tout en prenant le bras de Gianelli pour dégager Mélinda, Lorenzo constate que le pouls est normal, bien qu'il soit inconscient, il ne peut non plus écarter son regard du sexe turgescent qui vient de surgir de sa gangue de tissu d'où il était empêtré.

— Vite il à fait un malaise, il faut le transporter au bloc d'urgence ! Prévenez les chirurgiens et les infirmières. Vous, en s'adressant à Mélinda encore tremblante et toujours les fesses nues à l'air, il faudra m'expliquer pourquoi vous l'avez mis dans cet état.  ! Ce n'est pas pour ça que je vous ai embauché.

Après avoir fait subir à Gianelli la série complète de test et d'analyses, finalement il s'avère que le coeur n'a rien. C'est une poussée d'adrénaline dont le cerveau de son patient n'avait plus l'habitude, elle a déclenché cette perte de connaissance , un peu comme un réflexe de survie de la part du cervelet pour protéger le corps.

Lorenzo allait quitter la salle de réanimation en laissant son patient dormir du sommeil du bien heureux, quand il perçoit les paupières de Gianelli s'entrouvrir et leurs regards se croisent.

— Tout va bien professeur interroge Gianelli ?

— Tout va bien mieux que je ne le pensais après la position dans laquelle je vous ai retrouvé, cette infirmière vous a bien trop excité, nous allons la remplacer par quelqu'un de beaucoup plus calme.

— Non, non Mélinda n'y est pour rien, quand je retournerai dans ma chambre envoyez la, je voudrais m'excuser auprès d'elle.

— Bien comme vous le souhaitez ! Maintenant reposez-vous ! Répond sèchement le cardiologue un peu excédé par les frasques de ce patient hors norme.

En retournant dans son bureau le cardiologue convoque Mélinda.

— Alors expliquez-moi ! Vous êtes folle d'avoir excitée ainsi le sieur Gianelli, vous auriez pu causer sa mort.

— Vous y allez un peu fort je trouve ! Je suis la victime et vous m'accuseriez presque de l'avoir violé, regardez vos caméras de surveillance, vous constaterez par vous-même.

— Alors qu'est ce qui vous a amené sous lui les jambes écartées de plus

— Hé bien lui ! Il est costaud votre bonhomme. Hier, en vantant le réveiller pour  ses soins, je descends le drap et lui découvre une grosse érection. Je lui lance une petite plaisanterie en lui demandant si c'est moi ou l'opération qui lui provoque cet effet, il me prend le poignet et vous connaissez la suite.

— Vous auriez du crier tout de suite, vous débattre, ne me dites que vous vous n'êtes pas laissé faire.

— Je rêve,j'ai failli être violé par votre patient et vous accusez encore, il vous faut un prétexte pour me virer c'est ça votre scénario.

— Il ne tiendrait qu'à moi vous seriez déjà dehors, mais M.Gianelli veut vous présenter ses excuses lui-même. Merci d'attendre son réveil, après on avisera.

Mélinda n'en revient pas, elle  ne sait plus quoi faire.

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