Electron libre, rusé Macron
Jean Claude Blanc
Electron libre rusé Macron
Chouchou bijou des possédants
De la banque Rothschild commissionnaire
Qui change le sable en argent
Que ne ferait-il pas pour sa mémère
Bien qu'il lui casse les pattes arrières
Elle veille sur lui comme une maman
Un œil sur son carnet scolaire
Depuis des lustres ça rigole
Ayant été à bonne école
De sa pin-up qu'a pris ce rôle
De conseillère pour la bricole
Tellement de cul, elle raffole
Tout jeune branleur haut fonctionnaire
Pas de parti pour se distraire
Observateur des faits divers
Et trop sensible à la misère
Aux socialistes s'est offert
S'est bien gardé de prendre sa carte
Car il y va de ses intérêts
Fait que sa popote de gauche à droite
Ayant trop peur de se tromper
De canasson pour l'Elysée
Bardé de diplômes, intelligent
Placé sous l'aile du Président
Au début simple exécutant
Mais d'en découdre impatient
L'air de rien s'est fait son nid
Pour qu'on se range à ses avis
François Hollande, lui-même surpris
De s'entourer d'un vrai génie
(Pour une fois le cul béni)
Hélas l'élève dépasse le maitre
Plus que Flanby, joue le trouble-fête
A mis au pas le chef d'Etat
Evidemment qu'avait pas le choix
Qu'en faire ministre rabat-joie
Qu'importe s'il est dissipé
Mettre son nez dans les affaires
De ses copains aux ministères
Dépasse les bornes, ce jeune premier
Bouillent de colère, ses compères
« De quoi je me mêle », s'exclame Valls
Premier sinistre chaud bouillant
Voir ce frimeur envier sa place
Qui ne veut pas entrer dans le rang
Se ferait un plaisir le débarquer
Mais impossible car il plait
A ses bobos, bourrés de fric
Et aux ados, couverts d'acné
Indispensable désormais
Comme VRP de la République
Pas question lui serrer la bride
Le seul capable, électron libre
D'en imposer, crever les boyaux
Des libéraux causes de nos maux
Pour s'emparer de leurs capitaux
Si le Président l'a embauché
C'est pas pour enfiler des perles
Seulement draguer et foutre la merde
Chez les centristes esseulés
Ne sachant plus vers qui se tourner
Depuis longtemps il fomentait
Son coup foireux sans s'en vanter
Faisant du gringue aux fortunés
A condition qu'ils cotisent
Mains à la poche, les entreprises
Ça coûte cher, se présenter…
Nouvelle boutique ainsi est née
« En marche », l'enseigne à l'entrée
Mais au-delà de l'oriflamme
Dans le magasin, faut pas chercher
Pas encore affiché le programme
Putsch sans armée, s'en moque Macron
Pourvu qu'il garde son siège doré
Pas pour la gloire, que pour le pognon
Primordial pour être acclamé
Trop prestigieuse sa renommée
Que les médias, l'ont dénoncé
Sachant qu'il l'a bien mérité
Jouer le gentilhomme dans Paris Match
Avec sa dame, manque pas d'audace
Que l'opinion, bien sûr se fâche
Bien obligé de se barrer
(Sachant que c'était prévu d'avance)
Hollande déçu, s'être fait gruger
Par ce sale gosse, qu'à pas de conscience
Prenant sa royale indépendance
Cruelle que cette génération
Qui se permet d'ouvrir sa gueule
On doit s'y faire, porter le deuil
De ces égoïstes, méchants garçons
Mais pour Macron, pour lui ça roule
Dans ses meetings il y a foule
Des anonymes fous chantant
La Marseillaise, avec l'accent
Du noble 16ème arrondissement
Hélas maigre le menu
Toujours les mêmes de la revue
Vont regretter d'être venus
« Encaisser moins et bosser plus »
Du Sarkozy, copié, collé
Un coup de pouce pour les foyers
En augmentant la CSG
Du même système, ce freluquet
En voulant rompre les conventions
De ces principes de maquignon
Va faire de même pour sa galette
Avec tambours et trompettes
Même si pour l'heure est épargné
De commérages, de quolibets
Ses adversaires, vont pas tarder
Fouiller dans son intimité
Ses placements, les dévoiler
Se montrant sage comme une image
Est au plus haut dans les sondages
(Mais qui ne valent pas les suffrages)
Risque s'attirer la jalousie
De ses fidèles ennemis
Alors pauv' gosse, pétri d'orgueil
Va retomber de son fauteuil
Mais ne devra pas s'en étonner
Les citoyens sont affamés
D'être reconnus et respectés
Déjà sévères les commentaires
Non pas qu'il pèche par adultère
Mais que de honte pour ses suppôts
Voilà qu'il serait du genre homo…
Les conséquences du succès
Qui est parsemé d'imprévus
Pas vu venir ces coups tordus
Pourtant aider de sa maitresse
Qui sans cesse le fait réciter
La méthode Coué, bonjour l'ivresse
Jouit que sa femme, lui fouette les fesses
Lui qui est riche comme Crésus
Que va-t-il faire dans cette ornière
Parmi ces durs, c'est un minus
Vont l'écraser, ce ver de terre
Nous refait le coup du politicien
Qui s'ingénie pour notre salut
Alors qu'on lui demande rien
Ayant soupé de ses vertus
D'autres avant lui ont essayé
(Genre Kennedy, Jean Lecanuet)
Nous la jouer « France aux français »
Le résultat, restés dans l'urne
Car on ne vénère que ceux qu'ont des tunes
Petit Macron deviendra grand
Mais doit apprendre ses leçons
Y veille son institutrice
Depuis toujours sa maman
L'a élevé bien polisson
Mais pour elle pas un sacrifice
Qu'il lui caresse doucement les cuisses
Lui a inculqué nombres de vices
Vous marrez pas de cette histoire
Faudra se le faire dans l'isoloir
Car au-delà de sa victoire
Sera pas la fête des manars
Au service des acclamations
C'est le premier illusionniste
Que ça plaise ou non à Mélenchon
Fait sa campagne en touriste
Goûtant à tout, plats de régions
Même dégueulasses, jamais ne bisque
Tellement curieux, rieurs gaulois
On l'écoute faire son cinéma
Il a beau faire, donner de la voix
(Ce que le peuple peut être ingrat)
C'est notre vedette du bar tabac
Chute brutale, pour ce môme bien né
Dans la bouche une cuillère dorée
Ira se faire voir chez ses rentiers
Chez sa bonne femme, si dévouée
Ne sachant que faire de ses journées
Se tourner les pouces, rendre la monnaie
S'est essayé en politique
C'est là que son sort se complique
Pas con et expérimenté
Banquier zélé pour ses clients
Leur refiler des tas de prêts
Métier de fainéant, argent comptant
N'aurait jamais dû le quitter
Sachant que les hyènes au pouvoir
Ne s'embarrassent pas de calculs
Délimitant leur territoire
Mettent en réserve leurs scrupules
Presque impossible d'y être admis
Dans cette humaine ménagerie
Bandes d'ouistitis mais faux amis
Ces chapardeurs, fins bandits
Qu'ont que mépris pour la patrie
Soit pas naïf, manuel Macron
Bien beau jouer les grands patrons
Pour t'imposer aux élections
Tu seras marron, les cornichons
Voteront Marine, c'est de bon ton
Personnellement n'en ai que faire
N'étant qu'artiste libertaire
Qu'à mes lecteurs, solidaire
Je les convie, juste se taire
Sur les trottoirs crève la misère
Tandis que Macron, prêche dans le désert
Y'aura toujours des chouchous
Opportunistes, petits filous
Qui savent leur bourrer le mou
A leurs flatteurs, qu'avalent tout
Finalement pas de jaloux
Tous dans la merde jusqu'au cou
« Ça marche », hélas qu'un fourre tout
Qu'une idée qui vaut pas un sou
Nous on te laisse à tes joujoux
A ton confort, à tes bijoux
J'arrête là mes rimes en « ou »
Qui ne m'inspirent que du dégoût
Fier comme un paon, tu fais la roue
Que c'est à croire que tu t'en fous
Bien que bon époux, nous cherche des poux
Toi qui te prosternes, faiblard du genou
Devant les financiers voyous
Suis pas jaloux seulement saoul
De voir agir ces ripoux
Va vite retrouver ta nounou
Pour toi c'est ton meilleur atout
Car beau jeune homme, gros matou
Pense à ta belle, son minou JC Blanc février 2017(déballage sur Macron, qui m'inspire)