Elle va sortir de ta mémoire

Aurore Rodi (Ancienne Alice Gauguin)

En italique, la chanson de Francis Cabrel En non italique, ma suite, ma réponse, mes pensées

Elle te fera changer la course des nuages, 
Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge, 
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports, 
C'est écrit... 
Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre, 
Tu t'entendras hurler "que les diables l'emportent" 
Elle voudra que tu pardonnes, et tu pardonneras, 
C'est écrit... 
Elle n'en sort plus de ta mémoire 
Ni la nuit, ni le jour, 
Elle danse derrière les brouillards 
Et toi, tu cherches et tu cours. 
Tu prieras jusqu'aux heures ou personne n'écoute, 
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route, 
T'en passeras des nuits à  regarder dehors. 
C'est écrit... 
Elle n'en sort plus de ta mémoire 
Ni la nuit, ni le jour, 
Elle danse derrière les brouillards 
Et toi, tu cherches et tu cours, 


Mais y a pas d'amours sans histoires. 
Et tu rêves, tu rêves... 
Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut ? 
Et ses ombres qu'elle te dessine autour des yeux ? 
Qu'est-ce qu'elle aime ? 
Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit ? 
Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras ? 
Qu'est-ce qu'elle aime ? 
Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles, 
Qu'à  bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle, 
Que t'es déjà  passé par des moments plus forts, 
Depuis... 
Elle n'en sort plus de ta mémoire 
Ni la nuit, ni le jour, 
Elle danse derrière les brouillards 
Et toi, tu cherches et tu cours, 
Mais y a pas d'amours sans histoires. 
Oh tu rêves, tu rêves... 
Elle n'en sort plus de ta mémoire 
Elle danse derrière les brouillards 
Et moi j'ai vécu la même histoire 
Depuis je compte les jours... 
Depuis je compte les jours... 
Depuis je compte les jours...

Elle reste figée dans ta mémoire,
Toutes les nuits et les jours,
Tu la vois vivre dans tes rêves,
Et tu aimerai encore boire sa sève

Mais, déjà deux ans, qu'elle est partie
Avec dans ce bar, rencontré cet autre marin
Alors que toi même en est un
Mais, elle a choisi le pari...

Le pari risqué de foutre une vie en l'air
La tienne qui depuis ne s'aère
Tu bois la tasse pensant à elle
Et maudis cet inconnu autre
Qui, t'a souillé, que tu méprises
Mais qu'a t-il donc plus que toi ?
Il suffisait, qu'elle t'attende
Mais soit-disant, lui, restait beaucoup plus à quai

Il lui suffisait, qu'il lui raconte
Tous les déboires de la mer
Comme si toi, tu ne l'avais jamais fait
Alors tu en as un goût amer...

Mais voilà que ce marin là
Un jour se détache d'elle
En retournant naviguer point las
Jusqu'à la mer des Antilles

Et elle, revient alors vers toi
Mais tout est fini cette fois...

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